(AOF) - Engie a annoncé de nouvelles nominations, effectives à compter du 15 juillet prochain. Au sein du comité exécutif du groupe, reportant à Catherine MacGregor, directrice générale, Julia Maris a été nommée directrice générale adjointe. Elle rejoint le comité exécutif et sera en charge du secrétariat général qui inclut le périmètre suivant : gouvernance, juridique & éthique, sûreté, affaires publiques, communication & marque, ainsi que la Fondation Engie.
Sébastien Arbola est nommé directeur général adjoint en charge de la data, du digital & de l'IT, de la stratégie et de la recherche & innovation
Par ailleurs, Biljana Kaitovic est nommée directrice générale OneB2C, rattachée à Edouard Neviaski, directeur général adjoint en charge de la GBU supply & energy management.
Florence Colombo-Fouquet est nommée vice-présidente ESG groupe, rattachée à Pierre-François Riolacci, directeur général adjoint en charge des finances, ESG et achats.
Après six années d'engagement au sein d'Engie, Claire Waysand a décidé de quitter le groupe pour se consacrer à une nouvelle ambition professionnelle.
Sous la direction de Catherine MacGregor, directrice générale, et à compter du 15 juillet 2025, le comité exécutif du groupe sera composé de Paulo Almirante (directeur général adjoint en charge de la GBU Renewable & Flex Power), Frank Lacroix (directeur général adjoint en charge de la GBU local energy infrastructures), Cécile Prévieu (directrice générale adjointe en charge de la GBU Networks), Edouard Neviaski, Thierry Saegeman, (directeur général adjoint en charge de la transformation et des géographies, du nucléaire et de tractebel), Sébastien Arbola, Jean-Sébastien Blanc (directeur général adjoint en charge des ressources humaines et d'Engie HQ), Pierre-François Riolacci et Julia Maris.
AOF - EN SAVOIR PLUS
En savoir plus sur Engie
=/ Points clés /=
- Groupe né en 2008 de la fusion GDF-Suez, leader mondial de la transition énergétique, premier producteur mondial d'électricité non nucléaire, premier fournisseur de services d’efficacité énergétique, deuxième fournisseur de services à l’environnement ;
- Activité de 73,8 Mds€ répartie entre la France pour 44%, les autres pays européens (38% dont 10% pour la Belgique) puis les Amériques (12,5 %);
- Modèle d’affaires alliant « la molécule et l’électron » au service de la transition énergétique via le recentrage sur 4 métiers : renouvelables, actifs thermiques de stockage & d’électricité, infrastructures gazières & électriques, décarbonation des villes & industries et -gestion & fourniture d’énergie ;
- Capital contrôlé à 23,64% (34,13% des droits de vote) par l'Etat, aux côtés de la Caisse des dépôts (3,63% et 3,49%), et à 3,92% et 4,91% par les salariés, Jean-Pierre Clamadieu présidant le conseil de 14 administrateurs, Catherine MacGregor assurant la direction générale.
=/ Enjeux /=
- Agilité d’un modèle d’affaires intégré, contrôlant toute la chaîne de valeur énergétique :
- après la simplification du groupe (4 Global Business Units et présence mondiale ramenée à 31 pays), redéfinition, menée depuis février, par un comité exécutif remanié, des périmètres de chacune des divisions,
- investissements de croissance de 22 à 25 Mds€ en 2023-25, notamment dans les renouvelables et infrastructures décentralisées pour 70 % et dans le développement des gaz renouvelables et de projets de stockage par batteries, pour 10 %,
- équilibre du mix énergétique : plateformes renouvelables, actifs de production flexibles (centrales à gaz, pompage-turbinage…), infrastructures énergétiques décentralisées ou infrastructures d’approvisionnement en Europe…,
- diminution des besoins en capitaux par cession d’une part du capital d’actifs de renouvelables tout en en conservant la propriété majoritaire et l’exploitation ; - innovation transversale : Horizons pour l’efficacité des process et la diffusion des nouvelles technologies, 23 Labs thématiques, Engie Factories…;
- Stratégie environnementale de neutralité carbone en 2045 avec point d’étape 2030 - recul à 43 Mt des émissions de CO2 vs 2017,
- éolien : 80 GW de production d’ici 2025,
- batteries en Europe et aux Etats-Unis : 10 GW de capacités de stockage,
- hydrogène bas carbone : 4 GW de production et 700 Kms de réseaux dédiés,
- biométhane en Europe : 10 TWh/an de production via 4 Mds€ d’investissements,
- infrastructures dédiées : 32 GW de production dès 2025 ;
- Hausse de la rentabilité tirée par l’excellence opérationnelle, rang de n° 1 au Brésil, marché-clé pour le groupe, et avantage concurrentiel avec CCGT (+ grande flotte d'Europe) ;
- Structure financière solide avec 33,2 Mds€ de dette nette, soit un effet de levier de 3,1, et 13,1 d’autofinancement libre industriel, le groupe visant une notation de crédit « strong investment ».
=/ Défis /=
- Meilleure visibilité du nucléaire belge restructuré (fermeture de 2 réacteurs, allongement de 10 ans de l’activité de 2 autres) après l’accord signé avec le gouvernement local ;
- Objectifs :
- 2025 : résultat net récurrent de 4,4 à 5 Mds€,
- 2026, année de sortie du nucléaire : résultat net récurrent de 4,2 à 4,8 Mds€,
- 2027 : résultat net récurrent de 4,4 à 5 Mds€ ;
- Dividende de 1,48 €, soit 65 à 75 % du résultat, avec plancher pour le dividende à 0,65 € jusqu’en 2026 et prime de 10% pour les actionnaires au nominatif depuis + 2 ans.
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