(AOF) - Enertime se félicite de l'annonce du gouvernement Français sur la mise en place d'un "crédit impôt industrie verte" pour soutenir, entre autres, la production de pompes à chaleur. Son objectif est d'accélérer la réindustrialisation du pays en débloquant 20 milliards d'investissement sur tous les territoires d'ici 2030. Cet impôt va permettre ainsi à l'industrie française innovante de la transition énergétique de lutter à arme égale avec la concurrence mondiale. Il va enfin permettre la montée en puissance de cette technologie dans les applications industrielles en France.
Enertime développe une technologie de Pompe à Chaleur permettant de produire de l'eau surchauffée ou de la vapeur jusqu'à 150°C pour des applications industrielles d'un minimum de puissance thermique de 3 Mégawatts.
Ces systèmes, adaptés au procédé de chaque usine, récupèrent la chaleur résiduelle inutilisée pour produire de la chaleur utile en consommant environ 3 fois moins d'électricité qu'une chaudière électrique.
Ces solutions réduisent également fortement l'empreinte carbone des industriels en consommant de l'électricité renouvelable ou faiblement carbonée.
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De plus grandes disparités entre les utilities
L'Observatoire mondial des marchés de l'énergie souligne une grande disparité des prix de détail de l'énergie en Europe. Subissant à la fois l'effet de la hausse des prix de gros et une forte volatilité des prix de vente aux consommateurs finaux, la rentabilité des intervenants est sous pression. Alors que les seize plus grands fournisseurs d'énergie européens ont bénéficié l'an passé d'une importante progression de leur chiffre d'affaires (+47% par rapport à 2020), leur marge brute d'exploitation (marge d'Ebitda), s'est dégradée, passant de 20,2% à 19,6%. Ceux qui ont dû recourir à des achats d'électricité sur le marché ont dû payer ces volumes supplémentaires bien plus chers que le niveau de prix de vente déjà fixés et ont donc vu leurs marges se dégrader.
Confronté à la moindre disponibilité de son parc nucléaire, EDF, renationalisé, devrait afficher une perte annuelle de 29 milliards d'euros en 2022. Engie s'en sort mieux car il a réussi à réduire ses importations de gaz russe au premier semestre tout en bénéficiant des prix élevés de l'électricité et de son exposition accrue aux sources renouvelables.
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