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EN DIRECT-Un décès en marge de la mobilisation des "Gilets jaunes"
information fournie par Reuters 17/11/2018 à 22:29

 (.)
    PARIS, 17 novembre (Reuters) - Une femme est morte à la
suite d'un accident en marge d'une manifestation de "Gilets
jaunes" en Savoie, a annoncé samedi le ministre de l'Intérieur,
Christophe Castaner, évoquant quelque 2.000 opérations recensées
sur tout le territoire.
    Les "Gilets jaunes" manifestent contre la hausse des taxes
sur le carburant, une mobilisation protéiforme qui a pris de
court gouvernement, partis politiques et syndicats.
    Le ministère de l'Intérieur a dénombré 2.039 actions sur le
territoire auxquelles se sont joints 282.710 manifestants, avec
un pic atteint à 17h00. 
   
    * SELON LE BILAN DONNÉ À 21H00, une personne est décédée en
matinée, 229 ont été blessées au cours des mobilisations, dont
sept gravement.
    On compte en outre dix blessés légers et un blessé grave
parmi les forces de l'ordre, ainsi qu'un blessé grave chez les
pompiers alors qu'il tentait d'empêcher des manifestants de s'en
prendre à une station-service fermée, précise l'Intérieur.
    Les autorités ont procédé à 117 interpellations, ayant donné
lieu à 73 gardes à vue. 
    Le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, a fait état
d'un changement de profil des manifestants en soirée, alors que
des heurts éclataient dans certaines villes en France. 
    "Les manifestants aujourd'hui bon enfants, ce soir se
transforment avec l'arrivée de casseurs", a déclaré un cadre de
la gendarmerie nationale. Des cocktails Molotov ont été jetés
sur les forces de l'ordre sur l'A4. Des "sabres d'abattis" ont
été utilisés à la Réunion.
    A Troyes, une centaine de personnes se sont introduites dans
la préfecture où ils "ont commis des dégradations" avant de se
rediriger vers la mairie, ce qui a nécessité l'intervention des
forces de l'ordre, a déclaré le Directeur général de la police
nationale.
    Des mouvements similaires ont été observés à Laval, en
Mayenne, ainsi qu'à Quimper, dans le Finistère, où un canon à
eau a été utilisé pour disperser les manifestants.    
    
    * A PARIS, la police a dégagé vers 19h00 le rond-point de la
place de l'Etoile bloqué par des manifestants. Elle est
également intervenue sur la place de la Concorde, où il restait
environ 400 manifestants. 
    Il n'y a eu aucun blessé, ni dégradation dans la capitale, a
fait savoir le ministère de l'Intérieur. "Le dispositif de
bouclage du site Elysée a produit son efficacité", a-t-il dit.
       
    * A LYON, la situation était tendue en début de soirée. Les
forces de l’ordre tentaient de faire évacuer la place Bellecour
et la rue de la République, où s'étaient rassemblés les
manifestants. 
    
    * LE BILAN DE 17H00 faisait état de la présence de 1.200
personnes à Paris près de la place de la Concorde. Elles avaient
auparavant défilé sur les Champs-Elysées.
    Certaines s'étaient dirigés vers la rue du
Faubourg-Saint-Honoré pour s'approcher du palais de l'Elysée,
sans toutefois pouvoir pénétrer dans le périmètre de sécurité.
Elles ont été repoussés progressivement par les services de
police. 
    Des cortèges de motards et d'automobilistes ont fortement
perturbé la circulation sur le périphérique parisien durant la
journée.
    Dans la matinée, les manifestants s'étaient rassemblés à la
porte de Clichy, porte d'Asnières et la porte Maillot, sans
toutefois bloquer la circulation. Certains avaient voulu bloquer
le périphérique au niveau de la porte d'Auteuil, mais ont été
dispersés par les policiers.
    
    * A 17H00, PLUSIEURS BLOCAGES ÉTAIENT ENCORE EN PLACE SUR
LES AUTOROUTES, notamment sur l'A57, au niveau de Toulon, sur
l'A8 au niveau d'Antibes et de Fréjus et sur l'A11 au niveau
d'Angers, écrit Vinci autoroutes dans un communiqué. 
    Par ailleurs, les opérations escargots et des barrages
filtrants continuaient sur l'A10, l'A50, l'A7 et l'A709,
entraînant encore des ralentissements. 
    Plusieurs échangeurs restent fermés à la circulation sur
décision préfectorale, notamment à proximité de grandes
agglomérations telles que Toulouse, Toulon, Montpellier,
Narbonne, Angers, Bordeaux et Biarritz. 
    Sur l'A8, un mouvement d'envergure était en cours au péage
de Capitou, près de Fréjus et d'Antibes. 
    
    * PLUSIEURS INCIDENTS AVAIENT ÉTÉ RECENSÉS À LA MI-JOURNÉE
sur le territoire dont un mortel, à Pont-de-Beauvoisin, en
Savoie, où une manifestante a été renversée par une
automobiliste qui semble avoir paniqué à l'arrivée sur un
barrage. La conductrice a été placée en garde à vue, selon la
préfecture.  
    Un motard de la police nationale a été grièvement blessé
dans une collision avec une voiture alors qu'il sécurisait la
manifestation des Gilets jaunes à Strasbourg, a-t-on appris
auprès de la préfecture. Il souffre de multiples fractures. Les
deux occupantes de la voiture n'étaient pas impliquées dans la
manifestation.
    Deux policiers ont également été légèrement blessés par des
automobilistes qui ont forcé le passage à Grasse
(Alpes-Maritimes) et à Porto-Vecchio (Corse), selon l'Intérieur.
    
    * Les PREMIÈRES INTERPELLATIONS ont été justifiées par des
"refus d'obtempérer, pour menaces, pour des automobilistes qui
ont cherché à forcer des barrages", selon l'Intérieur. 
    Les policiers ont utilisé des gaz lacrymogènes pour libérer
l'entrée du tunnel du Mont-Blanc sur l'A40. Quatre autres
opérations "notables" ont eu lieu: au Pont de Normandie sur
l'A29, à Grande-Synthe sur l'A16, en Meurthe-et-Moselle sur
l'A31 et sur le pont du Gard sur l'A9 qui était encore en cours.
    
    * Des incidents impliquant des armes à feu ont été signalés
à la Réunion et dans l'Hérault où, dans les deux cas, un
automobiliste a tiré dans les airs en forçant un blocage. 
    Le véhicule du premier a été identifié et la personne sera
"vraisemblablement" interpellée d'ici la fin de journée, selon
les autorités. Le véhicule du deuxième été identifié et l'auteur
a été interpellé en mi-journée.

    * LES PREMIERS BLOCAGES des gilets jaunes ont commencé dès
l'aube en Nouvelle Aquitaine. 
    Sur l'A63, au sud de Bordeaux (Gironde), un demi-millier de
voitures ont alterné blocages dans un sens de circulation et
opération escargot tout en laissant la bande d'arrêt d'urgence
libre. Au nord de Bordeaux, le péage sur l'A10 à Virsac a été
bloqué dans les deux sens.
    En Charente-Maritime, un barrage filtrant avait été installé
sur le pont de l'île de Ré en matinée. 
    D'autres points de blocage ont eu lieu en Charente, en
Dordogne, dans les Landes et dans les Pyrénées-atlantiques. A
Pau, environ 300 gilets jaunes se sont réunis sur la parking du
Zénith avant de se répartir sur plusieurs points de blocage
devant des centres commerciaux. Un groupe occupait le poste de
péage de l'A64 pour une opération "péage gratuit".
    
    *Dans la région Auvergne Rhône-Alpes, les blocages se sont
intensifiés en cette fin de matinée.
    Sept principaux points de blocage étaient identifiés dans le
Rhône, autour de Lyon, à Saint-Priest au niveau du centre
commercial de la Porte des Alpes, à Givors, également au niveau
du centre commercial des Deux Vallées. 
    Sur le boulevard périphérique lyonnais, les actions des
gilets jaunes perturbaient fortement la circulation. 
    En Isère, 44 points de blocages ont été recensés dont une
dizaine de barrages filtrants à l’entrée des agglomérations,
mais aussi au niveau des péages autoroutiers, sur les bretelles
d’autoroutes, où à l’entrée des centres commerciaux ou des
grandes surfaces. 
    
    *A Toulouse, près de 500 "Gilets jaunes" ont bloqué pendant
une heure en matinée l'aéroport de Blagnac en ralentissant la
circulation sur le périphérique. Ils ont ensuite bloqué les
accès à certains centres commerciaux. 
    Dans la journée, près de 3.500 personnes ont manifesté dans
le Gard où la circulation était particulièrement difficile sur
l'autoroute A7. Plusieurs barrages bloquants et filtrants ont
été recensés, notamment à Alès, Nîmes et Aimargues. 
    Des radars fixes ont été symboliquement recouverts de gilets
jaunes autour de la ville d'Arles.
        
    * A Marseille, des points de blocage et de filtrage ont été
mis en place autour de la gare Saint-Charles. Des gilets jaunes
bloquent aussi le Vieux-Port. Une centaine de personnes ont pris
position aux entrées du tunnel Prado-Carénage, qui traverse la
ville en sous-sol, qui a été fermé "pour raison de sécurité".
    La préfecture du Vaucluse a recensé 43 points de
ralentissement ou de blocage dans le département avec 3.000
manifestants environ. 
    Dans les Bouches-du-Rhône, l'entrée de l'aéroport
international de Marseille-Provence était perturbée par la mise
en place d'un barrage filtrant. 
    
    *En Meurthe-et-Moselle, la circulation a été bloquée sur
l'A31 dans l'agglomération de Nancy, au niveau de Gondreville et
Frouard, où des manifestants à pied occupaient les voies, a
indiqué la préfecture. "Ces manifestants sont photographiés et
les immatriculations de leurs véhicules relevées pour que des
poursuite soient engagées", précise un communiqué.
    Dans le Haut-Rhin, trois à quatre cents personnes bloquaient
en matinée le rond-point de l’Ile Napoléon à Illzach, près de
Mulhouse, qui mène à une zone commerciale et permet d’accéder à
l'A35, a constaté Reuters. 
    Quelques brefs incidents ont éclaté entre les manifestants
scandant "Macron démission" et des automobilistes énervés. Cinq
poids lourds sont venus renforcer le barrage dans la matinée
avec des banderoles marquées du slogan "Stop racket". 
    
    * Dans le département du NORD, une quinzaine de
rassemblements ont été recensés dans la matinée par la
préfecture, avec 1.500 manifestants. 
    A Arras, la police a fait état de tensions sur plusieurs
points de blocage entre des automobilistes et des manifestants
avec échanges de coups, et a procédé à plusieurs
interpellations. 

    * Trente unités de force mobile, soit 2.500 policiers et
gendarmes, étaient prêtes à intervenir en renfort des effectifs
normaux, avait-on dit au ministère de l'Intérieur en amont des
manifestations. 
    Les autorités ont prévenu qu'elles ne laisseraient pas les
"Gilets jaunes" barrer complètement les routes.
    L'exécutif a élaboré en catastrophe un plan de 500 millions
d'euros destiné à aider les ménages les plus modestes à faire
face à la hausse des prix et, au-delà, à apaiser les
mécontentements, dont une "super prime" à la conversion pour les
automobilistes changeant de véhicule et un élargissement des
indemnités kilométriques.    

    <^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^
AVANT-PAPIER "Gilets" jaunes" et gouvernement à l'heure de
vérité     
ANALYSE L'embarras des syndicats face aux "Gilets jaunes"   
 
74% des Français soutiennent le mouvement     
    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^>
 (Caroline Pailliez, avec Service France, édité par Yves
Clarisse et Tangi Salaün)
 

4 commentaires

  • 17 novembre 16:51

    100000 fonctionnaire, chômeurs, vieux sont là pour bloquer les 66 millions des français :-) vive la France qui marche sur la tête merci encore une fois de sanctionner le travail bravo !!!!! Si les 60millions s'oppose aux fonctionnaires on verra qui aura le dernier mot. Vous bloquez la consommation dans une société de consommation logique ??!!! Vous voulez changer les choses allez sur paris faire le ménage parmis les politiques mais pas les petit commerces et les gens qui travail !!!!!!


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