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Emirates et Etihad démentent négocier une fusion
information fournie par Reuters 20/09/2018 à 18:44

 (Version complétée, avec source)
    DUBAI, 20 septembre (Reuters) - Emirates et Etihad, deux des
principales compagnies aériennes du Moyen-Orient, ont démenti
jeudi négocier une fusion, à la suite de la diffusion d'une
information de Bloomberg.
    L'agence de presse écrivait qu'Emirates envisageait de
racheter Etihad, déficitaire, pour donner naissance à la plus
grande compagnie aérienne du monde en termes de trafic
passagers. 
    Bloomberg, citant des sources proches du dossier, ajoutait
que les discussions n'en étaient qu'à un stade préliminaire.
    "Il n'y a rien de vrai dans cette rumeur", a dit une
porte-parole d'Emirates.
    Etihad a fait une déclaration similaire. 
    Emirates est la propriété de l'émirat de Dubaï tandis
qu'Etihad, compagnie trois fois plus petite, appartient à celui
d'Abou Dhabi. 
    Cette situation rendrait politiquement sensible toute fusion
entre les deux entreprises. Au sein des Emirats arabes unis, il
y a déjà eu des fusions transfrontalières et celles-ci
requièrent l'aval des familles régnantes des émirats concernés.
    Le président d'Emirates, le cheikh Ahmed ben Saïd al
Maktoum, avait exclu au mois de mai une fusion avec Etihad.
    Une source proche d'Etihad a déclaré jeudi à Reuters qu'une
fusion était concevable à terme mais qu'Abou Dhabi
n'abandonnerait pas rapidement le contrôle de sa compagnie ni de
sa marque, particulièrement après avoir investi des milliards de
dollars dans son aéroport international et d'autres
infrastructures aéroportuaires.
    Un banquier familier des dossiers du Golfe a déclaré que
l'idée d'une fusion circule "régulièrement depuis au moins cinq
ans", tout en ajoutant n'être au courant d'aucun développement
nouveau.
    Aucune banque n'a été mandatée sur ce dossier, qui serait
très difficile à mettre sur pied d'un point de vue opérationnel,
a-t-il ajouté.
    Emirates et Etihad, après une spectaculaire croissance
pendant la décennie écoulée, ont subi des pressions financières
ces deux dernières années en raison de la féroce concurrence
entre compagnies aériennes et du ralentissement économique
provoqué au Moyen-Orient par la baisse des cours pétroliers.
    Elles ont conclu cette année des accords de coopération dans
divers domaines, dont l'un permet aux pilotes d'Etihad, en
difficulté financière, de travailler temporairement pour
Emirates.

 (Alexander Cornwell, avec Stanley Carvalho à Abou Dhabi et
Pamela Barbaglia à Londres, Dominique Rodriguez pour le service
français, édité par Bertrand Boucey)
 

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