Résultats annuels mi-figue mi-raisin à l’image du S1 mais il faut lire entre les lignes
Les éléments non récurrents pèsent
Amélioration de l’Ebitda de 263% (0,4 M€) mais dégradation de l’Ebit (-0, 86 M€ vs -0,56 M€) / Hors non récurrent Ebitda x6 en ligne – Ebit quasi stable par rapport à 2016
Bonne tenue du bilan
A la lecture de ces résultats annuels, le scepticisme l’emporte. En effet, bien que l’Ebitda s’améliore nettement, il est inférieur de 260 K€ à notre estimation, soit 39% en deçà (Après prise en compte des produits liés au CIR que nous intégrions jusque-là après l’Ebitda). Cet écart provient essentiellement des charges de personnel qui ont été pénalisées par un recours accru aux CDD pour produire les composants adressant le marché des data centers.
L’Ebit est, quant à lui, pénalisé par la constatation de dépréciations de stocks pour près de 300 K€, élément que nous n’avions pas anticipé. A cela sont venus s’ajouter des frais non récurrents liés à l’acquisition de Santier pour 250 K€.
En dehors des éléments non récurrents, il apparaît qu’Egide a « dérapé » sur le périmètre français. Le groupe s’est positionné sur le marché des data centers mais a eu du mal à bien calibrer son outil de production. Le recrutement en début d’année d’Eric Delmas, un ancien de Texas Instrument, en tant que responsable du site de Bollène, de la R&D et du marketing va donc dans le bon sens et devrait permettre d’éviter ces dérapages et de mieux piloter l’outil industriel.
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