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[Édito Vidéo] Axa et Société générale, deux mondes en transition
information fournie par Novethic 04/12/2019 à 15:22

[Édito Vidéo] Axa et Société générale, deux mondes en transition

[Édito Vidéo] Axa et Société générale, deux mondes en transition

Durant la semaine de la finance climat à Paris, tous les acteurs se sont engagés à répondre à l’urgence climatique. Mais tous ne choisissent pas la même voie entre l’action progressive et la radicalité. Deux acteurs ont été particulièrement visibles : Axa et la Société générale. Deux manières de s’engager dans la transition.

Nous sortons d’une longue et intense semaine de la finance climat à Paris. Elle était d’autant plus importante à suivre alors qu’elle se tenait juste avant la COP25. La bonne nouvelle, c’est que cette semaine prouve que le monde financier a conscience de cette urgence via ses annonces en matière d’engagement actionnarial, d’investissement, d’alignement des portefeuilles à 1,5°C. Mais ce mouvement est loin d’être uniforme.

Deux mastodontes illustrent la diversité de l’engagement du monde de la finance : Axa et la Société générale. Tous deux ont été très visibles durant cette semaine. Le premier, Axa, a organisé son propre évènement orchestré par son PDG, Thomas Buberl, pour annoncer des "efforts supplémentaires", en matière de sortie totale du charbon et de financements verts.

"On va quand même le faire"

En 2015, l’ancien PDG d’Axa Henri de Castries avait été le premier a annoncé une politique d’exclusion du charbon, ce qui avait changé le monde. Le nouveau PDG a décidé de relancer cette politique radicale. À l’époque comme aujourd’hui, d’aucuns avaient grincé des dents disant : " on ne peut ainsi tourner le dos à nos clients. Le contrecoup va être terrible ". " On va quand même le faire " avait répondu Henri de Castries en 2015. En 2019, Thomas Buberl répond de même.

Côté Société générale, c’est Frédéric Oudéa, directeur général et président de la Fédération bancaire française qui est monté au créneau dans les médias pour répondre aux ONG qui accusent les banques françaises de financer les fossiles . Il explique que le monde tourne au charbon, au gaz, au pétrole. La société générale ne veut pas arrêter de financer l’économie. " Nous finançons les EDF allemand, africain, américain (…) on ne va leur dire "Les gars, c’est terminé ", explique-t-il. Il préfère favoriser la transition progressive vers d’autres énergies.

Entre ces deux entreprises, on voit les deux pôles de l’action de la finance face au changement climatique. Toutes vont dans le même sens - a priori, le bon sens - mais ni par le même chemin, ni à la même vitesse. Dans chacune de ces politiques, on trouve une façon de répondre à l’urgence climatique, à la transition juste, à la fin des fossiles, à l’essor des renouvelables, au besoin de croissance. C’est à la fin de l’histoire qu’on saura qui a raison. Si tant est que quelqu’un ait raison.

Ludovic Dupin @LudovicDupin

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