
L'action EDF remonte la pente, 24% depuis le début de l'année. Ici, un barrage hydroélectrique EDF en Corrèze. (© D. Delmond)
Les analystes d’UBS jugent que le contexte est favorable pour l’action EDF . Mais pas seulement parce que la réforme des quotas d’émissions de CO2 en Europe est en cours de discussion.
Certes, EDF, fort de son statut de premier producteur européen d’électricité de base non carbonée, pourrait bénéficier de la hausse du prix de la tonne de CO2. Mais la réforme n’aura pas d’impact avant 2019 ou 2020.
À plus court terme, l’action du groupe dirigé par Jean-Bernard Lévy devrait surtout profiter de la hausse des prix de l’électricité.
Depuis le début de l’année, le contrat forward à un an sur la fourniture d’électricité de base en France a grimpé de 7 à 8 euros par MWh pour 2017 et de 4 à 5 euros pour 2018 et 2019. Compte tenu de la sensibilité du bénéfice net par action d’EDF à la hausse des prix, UBS estime que 1 euro d’augmentation du prix de l’électricité entraîne une hausse de 9,5% du bénéfice net par action d’EDF.
En Europe, seul RWE fait mieux avec un rapport de 12,8%. Par ailleurs, UBS souligne dans cette étude publiée le 24 octobre, la sous-estimation par le marché de la valeur d’Enedis, la filiale de distribution du groupe.
À 11 euros par action EDF, Enedis aurait une valorisation équivalente à 8,5 fois son excédent brut d’exploitation (Ebitda) alors qu’elle devrait être de 10. Même à ce niveau, ce multiple ferait encore
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