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EDF officialise un retard d'au moins trois ans pour Flamanville
information fournie par Reuters 26/07/2019 à 09:25

    * Pas de mise en service de Flamanville envisagée avant fin
2022
    * Le planning et les coûts restent à préciser
    * L'Ebitda d'EDF est resté stable au S1
    * Le groupe confirme ses objectifs financiers  

 (Actualisé avec conférence téléphonique)
    par Benjamin Mallet
    PARIS, 26 juillet (Reuters) - EDF  EDF.PA  a officialisé
vendredi un retard d'au moins trois ans pour le chantier de
réacteur nucléaire EPR de Flamanville (Manche), le groupe devant
toutefois encore préciser les nouveaux planning et coût du
projet.
    L'électricien public français, dont les performances
opérationnelles ont été globalement stables au premier semestre
2019, a fait savoir dans un communiqué qu'il n'envisageait pas
de pouvoir mettre en service l'EPR avant fin 2022, alors que le
chargement du combustible du réacteur était précédemment prévu
pour fin 2019.
    Ce nouveau retard résulte de la reprise de certaines
soudures défectueuses imposée par l'Autorité de sûreté nucléaire
(ASN), qui avait déjà évoqué de son côté l'échéance de fin 2022
pour une mise en service du réacteur.  
    "Après instruction détaillée (de) trois scénarios [de remise
à niveau des soudures] et échanges avec l'ASN, le groupe
communiquera dans les prochains mois sur les implications du
scénario retenu en termes de planning et de coût", a précisé EDF
dans un communiqué.
    "Le temps qu'il faudra pour préparer la réparation,
effectuer la réparation, tester la réparation, faire valider par
l'ASN ce que nous avons fait et ensuite remettre l'installation
en situation d'être à nouveau testée et préparée pour une mise
en service (...) nous amène à des délais de plus de trois ans",
a également dit lors d'une conférence téléphonique son PDG,
Jean-Bernard Lévy.
    EDF, dont l'Etat détient 83,5% du capital, a dégagé à fin
juin un résultat net part du groupe de 2,5 milliards d'euros
(+44,7%), un résultat net courant de 1,4 milliard (-19,4%), un
Ebitda de 8,3 milliards (+3,5% en variation brute, +0,1% en
organique) et un chiffre d'affaires de 36,5 milliards (+4,3%).  
  
    Le groupe vise toujours pour l'exercice en cours un bénéfice
avant impôts, charges financières, dépréciations et
amortissements (Ebitda) compris entre 16,0 et 16,7 milliards
d'euros et une réduction de charges opérationnelles de 1,1
milliard d'euros en 2019 par rapport à 2015.
    Il a également confirmé son intention de dégager cette année
un cash flow positif - toujours prévu supérieur à 600 millions -
hors projet d'EPR britannique d'Hinkley Point et coûts liés au
compteur communicant Linky.    
    En France, EDF a en outre maintenu son objectif de
production nucléaire de 395 térawatts-heure (TWh) en 2019 (203,7
TWh à fin juin), en très légère hausse par rapport aux 393 TWh
enregistrés en 2018.
    Pour 2019-2020, le groupe a redit que ses investissements
nets totaux devraient atteindre environ 15 milliards d'euros par
an, sous réserve des évolutions du planning et du coût de
Flamanville, et a maintenu son objectif de céder pour 2 à 3
milliards d'actifs.
    L'action gagnait 1,46% à 11,135 euros dans les premiers
échanges à la Bourse de Paris.
    
    Le communiqué :
    https://bit.ly/2SDIe6K

 (Edité par Catherine Mallebay-Vacqueur)
 

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