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EDF lance Oklima, une filiale dédiée à la contribution carbone
information fournie par AOF 13/09/2023 à 08:40

(AOF) - Issue du programme intrapreneurial EDF Pulse Incubation, Oklima est la nouvelle filiale du groupe EDF spécialisée dans la contribution carbone. Avec Oklima, EDF complète les solutions en réponse à son engagement de réduction d’émissions de gaz à effet de serre et enrichit son offre de services d’aide à la décarbonation. Oklima développe des projets qui contribuent à la " séquestration " de carbone (par exemple par des opérations de reboisement) ou à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Ces projets sont, en France, certifiés par le " Label Bas Carbone ". Oklima propose également des " crédits carbone " issus de projets réalisés hors de France, certifiés par des labels internationaux.

Oklima permet à ses clients et au groupe EDF de renforcer la stratégie de réduction d'émissions de gaz à effet de serre. La contribution financière des différents clients à ces projets externes est indispensable pour atteindre la neutralité carbone à l'échelle mondiale.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Points clés

- Numéro un mondial de l'énergie bas carbone créé en 1946 avec 38,5 millions de clients dans le monde et 117,3 GW de capacités installées : 60 % dans le nucléaire, 18 % dans l’hydraulique, 8 % dans les énergies renouvelables, 9 % dans le gaz, 3 % dans le fioul et 2 % dans le charbon ;

- Chiffre d’affaires de 84,5Mds€ et capacités installées de 117,3 GW: 60 % dans le nucléaire, 18 % dans l’hydraulique, 8 % dans les énergies renouvelables, 9 % dans le gaz, 3 % dans le fioul et 2 % dans le charbon ;

- Modèle d'activité « Cap 30 » avec 3 axes stratégiques : l’accompagnement des clients vers la neutralité carbone via 10 Mds de revenus dans les services, le rang de 1er producteur mondial d’électricité nette en CO2 et le rôle d’acteur mondial de la transition énergétique ;

- Capital détenu à 83,69 % par l’Etat, Jean-Bernard Lévy, PDG du conseil d'administration de 18 membres, devant être remplacé par Luc Rémond ;

- Bilan assaini en avril avec une dette nette (notée A du fait de la garantie de l’Etat) de 42,3 Mds€, qui sera renforcé entre 2022 et 2024 par le plan de cession de 3 Mds€.

Enjeux

- 4 plans stratégiques : la mobilité électrique – 30 % de parts de marché de la fourniture d’électricité aux véhicules électriques d’ici 2023 en France, Royaume-Uni, Italie et Belgique-, le stockage -10 GW installés dans le monde en 2035-, le solaire – 30 % du marché en France en 2035- et le plan Excell pour la filière nucléaire française ;

- Stratégie d'innovation dédiée à la transformation digitale, aux process de production, aux systèmes électriques futurs et à la décarbonation des usages des clients :

- budget R&D de 661 Ms€ avec 756 innovations brevetées,

- fonds et incubateur EDF Pulse Croissance et partenariats de recherche (laboratoire Sinclair, 5g living Lab, informatique quantique…) ;

- Stratégie environnementale incluse dans la raison d’être du groupe :

- neutralité carbone en 2050 et réduction de 50 %, vs 2017 des émissions en 2030,

- 99 % des budgets d’exploitation dédiés à la décarbonation et la transition énergétique,

- 8,755 Mds€ de financements « verts et durables » et 72 % des lignes de crédit indexées sur les indicateurs ESG ;

- Lancement du programme de construction de 6 EPR2 et des études sur 8 autres ;

- Opérateur intégré, de la conception et fabrication de réacteurs nucléaires, par le biais de Framatome, détenue à 75 %, aux côtés de Mitsubishi (19,5 %) jusqu’à la distribution.

Défis

- Activité encadrée par la loi NOME (libre concurrence entre tous les acteurs du marché et revente du quart de la production d’électricité nucléaire d’EDF à ses concurrents) et prix de l’électricité administrés en France d’où un coût de maintien du réseau peu inclus dans les tarifs ;

- Impact du conflit Russie-Ukraine : nécessité d’une relance de la production d’électricité nucléaire exigeant des investissements dans le parc français et plafonnement des tarifs aux particuliers ;

- Neutralisation de l’avantage concurrentiel du nucléaire par l’obligation de vendre l’électricité aux industriels au prix du marché ;

- Vers une renationalisation du groupe mais prix du futur retrait de la cote par l’Etat, soit 12 € par titre, contesté par des actionnaires minoritaires ;

- Après une perte nette de 5,3 Mds€ au 1er semestre, objectif 2022 d’une production nucléaire vers ses plus bas historiques, au-dessus de 280 TWh.

En savoir plus sur le secteur Services aux collectivités

Les enjeux du recyclage de l'eau

Selon un rapport du Forum économique mondial, la demande en eau va bondir de 55 % à l'horizon 2050. Or l'eau n'est recyclée qu'à 11% sur le plan mondial, avec de fortes disparités selon les pays : si ce taux atteint 89 % en Israël, il tombe à 15 % en Espagne. Il est même inférieur à 1 % en France ! La dirigeante de Veolia estime pourtant que le taux de 10 % visé à l'horizon 2030, dans le cadre du nouveau plan Eau annoncé par les autorités, est atteignable sous certaines conditions. Au premier rang se trouve la simplification administrative. Veolia s'engage à tripler sa production d'eau recyclée d'ici à 2030 pour la porter à 3 milliards de m3. Dans ce domaine, le leader mondial des services à l'environnement a renforcé son savoir-faire lors de son OPA sur l'ex-groupe Suez.

Valeurs associées

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1 commentaire

  • 13 septembre 09:09

    il ferait mieux de baisser le prix de l'électricité


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