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PARIS - EDF a fait état jeudi d'un recul de 17% de son Ebitda au premier semestre, la baisse des prix de l'électricité en Europe ayant érodé les bénéfices liés à la hausse de la production d'énergie nucléaire.
L'électricien public a enregistré à fin juin un bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciations et amortissements (Ebitda) de 15,5 milliards d'euros (contre 18,7 milliards il y a un an), un résultat net part du groupe de 5,5 milliards d'euros (contre 7,0 milliards il y a un an), et un chiffre d'affaires de 59,44 milliards (contre 60,2 milliards il y a un an).
Son endettement financier net a reculé de 4,4 milliards d'euros depuis fin décembre à 50 milliards d'euros à fin juin.
"Les émissions obligataires réalisées pour un montant d’environ 7,4 milliards d'euros et la baisse des taux et de la dette court terme permettent la maîtrise du coût du financement", a indiqué EDF dans un communiqué.
Les prix de l'électricité ont continué de baisser par rapport aux sommets atteints en 2022 et 2023, la faible demande industrielle et la production d'énergie renouvelable plus élevée les poussant en dessous du coût d'exploitation d'une centrale nucléaire.
EDF, qui a réitéré jeudi ses perspectives 2025 et 2027, a prévenu en février que son Ebitda pourrait chuter de 9 milliards d'euros cette année en raison cette baisse des prix.
Le groupe, dont l'Etat français est redevenu l'unique actionnaire en juin 2023, ambitionne de construire six réacteurs EPR2 sur les 15 prochaines années et fournira une estimation des coûts d'ici la fin de cette année, a déclaré le PDG Bernard Fontana aux journalistes, une décision d'investissement finale devant être prise au second semestre 2026.
(Reportage Forrest Crellin, rédigé par Kate Entringer, édité par Augustin Turpin)
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