Le titre de l'électricien gagne 30% sur un an. (© EDF)
L'augmentation des tarifs de vente de l'électricité et la hausse de la production hydraulique en France ont permis au groupe de tenir le choc face à la crise du Covid. Les objectifs financiers 2020 sont maintenus. Une réforme du tarif d'accès au nucléaire historique (Arenh) profiterait à l'action EDF.
À fin septembre, le chiffre d’affaires de l’électricien a reculé de 4% à données comparables.
Mais, selon les dirigeants, l’activité du groupe aurait été quasiment stable sans l’effet de la crise sanitaire, estimé à 2 milliards d’euros.
Plusieurs impactsLes mesures de restriction ont pesé sur la production nucléaire et la baisse de la demande a affecté la distribution et la fourniture d’électricité.
De même, des activités de travaux et de services auprès des clients ont été ralenties ou ont dû être reportées.
En France, les métiers de production et de commercialisation, qui représentent presque 40% des ventes du groupe, ont reculé de 0,4% seulement.
La hausse des prix de vente a plus que compensé le recul de la production d’électricité.
À ce stade, compte tenu de cette bonne performance, les dirigeants ont confirmé l’objectif d’un excédent brut d’exploitation compris entre 15,2 et 15,7 milliards d’euros pour 2020.
En attenteLa publication de ces chiffres d’activité a eu peu d’impact sur le cours de l’action.
Les investisseurs attendent avec impatience les premiers éléments permettant de réduire l’incertitude autour de la réforme du tarif d’accès au nucléaire historique (Arenh).
Un relèvement de ce tarif serait favorable à EDF. Mais cette décision
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