Le budget présenté par Pedro Sanchez prévoit une hausse record du salaire minimum, de 736 euros à 900 euros. (© DR)
C’est une petite poussée de fièvre, mais qui n’a pas laissé indifférents les opérateurs. Sur le marché obligataire, les taux d’intérêt espagnols à dix ans ont regagné quelques fractions pour s’établir à 1,7% – leur plus haut niveau depuis mai 2017 – contre 1,3% début juillet.
Et, par rapport aux obligations allemandes de même durée, l’écart s’est légèrement élargi, représentant 140 points de base (1,4%). Et si l’Italie, actuellement en plein bras de fer budgétaire avec Bruxelles, créait une forme de contagion vers les pays d’Europe du Sud, rappelant les heures sombres des années 2011 et 2012 ?
La question est d’autant plus légitime que l’exposition des banques espagnoles à la dette souveraine italienne s’élève à 27 milliards d’euros, concentrée à 70% dans trois établissements (BBVA, Sabadell et Bankia).
Discipline budgétaireLe gouvernement du socialiste Pedro Sanchez, minoritaire au Parlement avec seulement 84 sièges de députés sur 350, s’est allié avec le parti de la gauche radicale Podemos pour présenter un projet de budget commun. Mais, contrairement aux craintes initiales – du fait d’une dette de 98,8% par rapport au PIB – les comptes publics ne déraperont pas l’an prochain, contrairement à ceux présentés par Rome.
Madrid, qui a ramené son déficit de 10,5% en 2012 à 2,7% cette année, prévoit un solde négatif de
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