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Eau potable : partenariat entre Arkema, Polymem et Tergys
information fournie par AOF 14/07/2023 à 10:58

(AOF) - Groupe chimique français, Arkema noue un partenariat avec Polymem (producteur français de membranes) et Tergys (fabricant de systèmes de traitement de l’eau autonomes alimentés par panneaux solaires et batteries rechargeables) pour des systèmes de filtration autonomes et innovants destinés à l’approvisionnement en eau potable dans des régions éloignées ou sinistrées. Cette innovation résulte d’un projet de développement tripartite pour mettre au point ces systèmes de filtration autonomes.

Arkema et Polymem, récemment acquis par Repligen Corporation, entreprise américaine des sciences de la vie, sont partenaires depuis de nombreuses années dans le développement de membranes d'ultrafiltration à fibres creuses Neophil à base du PVDF Kynar FSF d'Arkema.

Ces fibres sont bien connues pour leur durabilité exceptionnelle en termes de résistance physique et chimique. Elles sont conçues pour assurer une perméabilité hautement durable et une aptitude au nettoyage récurrent sur le long terme.

Ces deux entreprises ont collaboré avec Tergys, fabricant de systèmes de traitement de l'eau autonomes alimentés par panneaux solaires et batteries rechargeables.

Tergys a ainsi développé des solutions conteneurisées permettant la production d'eau potable à partir d'eau non conforme. Ces systèmes de filtration sont parfaitement adaptés à leur mise en service dans des régions éloignées ou sinistrées, leur capacité de filtration pouvant aller de quelques mètres cubes à plusieurs centaines de mètres cubes.

Les membranes à base du PVDF Kynar FSF répondent aux exigences des normes sanitaires françaises ACS et assurent une filtration efficace et durable des contaminants à l'échelle de plusieurs dizaines de nanomètres, permettant la production in-situ d'eau potable.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Points clés

- Premier chimiste français et acteur majeur des matériaux de spécialités ;

- Chiffre d’affaires de 11,5 Md€, répartie entre les adhésifs pour 25 %, les matériaux avancés pour 38 %, les solutions de revêtement pour 28 % et la chimie intermédiaire pour 9%, avec des positions de leader mondial sur les 9/10èmes du portefeuille ;

- Chiffre d’affaires équilibré entre l’Amérique du nord (35 % des ventes), l’Europe (33 %) et l’Asie (28 %) -les Etats-Unis, la Chine et l’Asie du sud-est étant les trois marchés clés du groupe ;

- Modèle d’affaires en 3 points : accélérer la croissance organique et l’innovation, renforcer les matériaux de spécialité via les acquisitions, viser l’excellence opérationnelle et commerciale ;

- Capital ouvert avec une présence forte du FSP (7,9 %des actions et 13 % des droits de vote) et des salariés (7,6 % et 11,1 %), Thierry Le Hénaff étant président-directeur général du conseil d’administration de 14 membres ;

- Bilan sain avec 2,4 Md€ de dette nette et un effet de levier de 1,3 à fin mars.

Enjeux

- Ambitions 2024 confirmées :

- élargissement des positions de leader mondial et réduction du biais cyclique,

- ventes de 10 à 11 Md€, marge opérationnelle autour de 17 % et génération de trésorerie libre de + 40 % ;

- Stratégie d’innovation au service du développement durable avec une R&D dotée de 2,3 % et un portefeuille de + 10 500 brevets :

- 4 focus : 9 % pour les thèmes transversaux (batteries, recyclage, biomatériaux…), 40 % dans les matériaux avancés, 24 % dans les adhésifs, 21 % dans les revêtements et 6 % dans la chimie intermédiaire,

- dans les matériaux de spécialités : 1,4 Md€ de chiffre d’affaires issu de produits de moins de 5 ans ;

- structure d’incubation, laboratoire digital axé sur l’intelligence artificielle et partenariats scientifiques et industriels ;

- Stratégie environnementale 2030 aux objectifs validés par le SBTi :

- réduction de 48,5 %, vs 2019, des émissions de CO2 dans les scopes 1 et 2 et de 54 % pour toute la chaîne de valeur, via 400 M€ d’investissements dédiés,

- montée à 65 % de l’offre durable (53 % des ventes en 2022) et à 80 % en 2025 de la part des achats durables,

- déploiement de l’économie circulaire, de la conception au recyclage des produits des clients (cible de 50 % des revenus réalisés à partir de matières recyclées vs 41 % en 2022),

- 5 plateformes d’innovation durable pour 1,5 Md€ de ventes additionnelles cumulées ;

- Volontarisme des investissements dans les batteries lithium-ion & les élastomères pour le sport et dans la croissance externe (adhésifs avec le sud-africain Permoseal et les activités d’adhésifs de performance d’Ashland, revêtements avec le mexicain Polimeros) ;

- Volontarisme des investissements dans les batteries lithium-ion & les élastomères pour le sport et l’impression 3 D et nombreux projets d’expansion industrielle (polyamide 11 à Singapour, Nutrien aux Etats-Unis, PVDF en France et Chine, Pebax en France… ) qui contribueront à hauteur de 50 à 70 M€ au résultat d’exploitation 2023 ;

- Poursuite des cessions (Febex en janvier) pour être un pur acteur des matériaux de spécialités d'ici 2024.

Défis

- Amélioration progressive de l’environnement économique après un début d’année marqué par le manque de visibilité et la faiblesse de la demande ;

- Inflation des matières premières et pénuries dans l’activité revêtements, compensées par la hausse des prix de vente ;

- Retour à un autofinancement libre positif, après les acquisitions et cessions réalisées en 2022 ;

- Après une hausse de 30 % du bénéfice net, anticipations 2023 d’un bénéfice brut d’exploitation en repli, entre 1,5 et 1,6 Md€ ;

- Dividende de 3,4 € en hausse de 11 %.

En savoir plus sur le secteur de la chimie

Rien ne va plus pour la chimie allemande

La chimie allemande, très dépendante du gaz russe, est en difficulté. Suite à des ventes en berne dans le secteur automobile et une demande en recul dans la construction, la production est en baisse de 8,5 % en 2022, avec un chiffre d'affaires global en repli de 1,6 % à 63,1 milliards d'euros. La chimie de spécialité s'en sort mieux. En revanche le taux d'utilisation des capacités de production dans la chimie de base a nettement ralenti pour atteindre moins de 80 %. Le troisième secteur industriel allemand est tenté par la délocalisation vers les Etats-Unis, où les coûts de l'énergie sont bien moindres. Avec l'Inflation Reduction Act, les Etats-Unis ont mis en place un environnement approprié aux défis actuels.

Valeurs associées

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