(AOF) - Deutsche Bank (-5,94% à 14,75 euros) occupe la dernière position de l’indice Dax 40, pénalisée par l’annonce d’une perte nette au deuxième trimestre qui éloigne de nouveaux rachats d’actions. Entre avril et juin, la première banque allemande a essuyé une perte nette, part du groupe, de 143 millions d’euros contre un profit de 763 millions d’euros, un an plus tôt.
Ses comptes ont été pénalisés par une provision de 1,3 milliard d'euros liée à un procès intenté par des investisseurs à la suite du rachat de PostBank. Le marché anticipait une perte plus lourde de 280 millions d'euros.
"Le directeur général, Christian Sewing, a déclaré mercredi qu'à la suite de ce revers juridique, il souhaitait que la banque présente deux résultats trimestriels solides avant de s'engager dans un nouveau rachat d'actions", indique le Wall Street Journal. Le premier a été publié aujourd'hui, a-t-il ajouté.
Les revenus ont pour leur part augmenté de 2% à 7,59 milliards d'euros. S'agissant de l'activité de courtage FICC (Taux, crédit, changes et matières premières), l'un de ses points forts historiques, les revenus ont reculé de 3% à 2,07 milliards d'euros.
Le ratio de fonds propres durs a reculé de 30 points de base sur le trimestre à 13,5%.
Deutsche Bank a confirmé ses objectifs 2025. La banque allemande cible une rentabilité des capitaux propres tangibles supérieure à 10% en 2025 pour un coefficient d'exploitation inférieur à 62,5%. Elle prévoit également une croissance annuelle moyenne de ses revenus comprise entre 5,5% et 6,5% entre 2021 et 2025.
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En dépit des turbulences, les fintech gardent le cap
D'après le BCG, mi-2021, l'ensemble des fintech cotées dans le monde étaient valorisées en moyenne vingt fois leurs revenus, soit une valorisation d'environ 1.300 milliards de dollars. Ce chiffre avait été multiplié par plus de quatre en trois ans. Fin 2022, ce multiple était divisé par cinq, avec des valorisations moyennes limitées à quatre fois les revenus. Néanmoins, le BCG considère que le secteur devrait enregistrer un bond de sa croissance d'ici à 2030, avec une multiplication par six des revenus pour les fintech. Après les paiements, le développement devrait surtout provenir des fintech bancaires, avec l'essor services clé en mains pour les entreprises et les professionnels (" banking-as-a-service ").
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