Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Dette américaine: quelles seraient les conséquences d'un défaut des États-Unis? (Ostrum)
information fournie par AOF 24/05/2023 à 16:50

(AOF) - « Bien qu’improbable, un défaut aurait des conséquences immédiates pour les ménages américains et les investisseurs mondiaux » affirme Axel Botte, Directeur Stratégie Marché chez Ostrum, annonçant que « le Trésor américain pourrait être à court de liquidités d’ici le 1er juin » après avoir « atteint la limite actuelle de la dette fédérale de 31,4 billions de dollars à la mi-janvier ». L’analyste souligne par ailleurs qu’une dégradation de la note des Etats-Unis « affecterait la dette américaine à court terme, pèserait sur les marchés actions et favoriserait les valeurs refuges".

" Il y a sans doute des leçons à tirer de l'été 2011 ", date de la dernière " crise du plafond de la dette " estime le spécialiste, qui rappelle cependant que la situation en zone euro était " désastreuse " à ce moment.

L'auteur imagine qu'en cas de défaut il pourrait y avoir comme en 2011" une fermeture partielle des agences gouvernementales " mais aussi un " non-paiement des coupons aux détenteurs d'obligations " qui aurait " des effets en cascade, les agences de notation dégradant la dette du Trésor, augmentant ainsi les coûts et la disponibilité du crédit dans tous les secteurs de l'économie américaine ".

Le CDS des États-Unis se négocie à des niveaux beaucoup plus élevés qu'en 2011. La prime plus importante est cohérente avec un risque de défaut plus élevé des États-Unis. Bloomberg a mené une enquête d'opinion auprès des investisseurs, dont la conclusion principale est qu' " il existe a priori peu de stratégies de couverture convaincantes ". Le deuxième actif le plus cité à acheter en cas de défaut, après l'or, ce sont les bons du Trésor américain, car même les intervenants les plus pessimistes s'attendent à ce que les investisseurs en T-bills soient payés intégralement – avec certes un délai.

" Compte tenu des tensions bancaires en Suisse, le yen est probablement aujourd'hui en meilleure position que le franc suisse pour couvrir le risque américain ", conclut Axel Botte

0 commentaire

Signaler le commentaire

Fermer

Mes listes

Cette liste ne contient aucune valeur.