
Le président de Crédit Suisse Axel Lehmann (à gauche) et celui d'UBS, Colm Kelleher, ont annoncé le 19 mars à Berne le rachat de Credit Suisse par son principal concurrent UBS pour 3 milliards de francs suisses. (© AFP)
Les inquiétudes sur les banques n'ont pas entraîné de krach boursier. Les flux vendeurs sur les actions restent limités. Mais il faut rester prudent et privilégier les valeurs à forte visibilité.
Après la faillite de la Silicon Valley Bank aux États-Unis, les interrogations sur le secteur bancaire continuent d'alimenter l'inquiétude des investisseurs. En Europe, le rachat de Credit Suisse par son concurrent UBS pour 3 milliards de francs suisses (soit 45% de la valeur de marché de la banque avant l'annonce de l'opération) n'a pas totalement rassuré.
Le régulateur helvétique a décidé que 17 milliards de dollars d'obligations du Credit Suisse seraient évalués à zéro. «Les détenteurs de la dette sont moins bien traités que les actionnaires sur l'opération de rachat», constatent les analystes d'Aurel BGC. Au vu du risque global de perte de valeur des actifs bancaires et d'assèchement des financements, les six principales banques centrales au monde ont annoncé une opération coordonnée pour apporter des liquidités en dollar à leurs banques nationales.
Dans ce contexte, la Banque centrale européenne (BCE) reste déterminée à relever ses taux d'intérêt pour faire refluer l'inflation. Mais comme le souligne Vincent Boy, analyste marchés chez IG France, «monter le taux de 50 points de base [comme la BCE l'a fait le 16 mars] pendant que l'injection de liquidités pourrait exploser, ne devrait avoir aucun effet sur l'inflation».
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