((Traduction automatisée par Reuters, veuillez consulter la clause de non-responsabilité https://bit.ly/rtrsauto))
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Les manifestants dénoncent les licenciements de milliers de travailleurs fédéraux par Musk
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Les manifestants cherchent à faire de Tesla une "marque toxique" en défilant devant les concessionnaires
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Un propriétaire essayant de vendre une Tesla d'occasion est victime de tags "Swasticar"
(Modification du titre, ajout de l'activité récente du cours de l'action Tesla au paragraphe 20) par Helen Coster
Chantant "Elon Musk doit partir" dans un porte-voix rose, Carolanne Fry a conduit environ 350 manifestants dans une marche bruyante devant un concessionnaire de véhicules électriques Tesla à Portland, dans l'Oregon, cette semaine.
Mme Fry, 38 ans, fonctionnaire et démocrate déclarée, fait partie des centaines d'organisateurs d'un mouvement populaire émergent visant à protester contre le rôle de Musk dans les coupes sombres opérées dans la main-d'œuvre fédérale à la demande du président Donald Trump .
La cible de leurs manifestations dites "Tesla Takedown" est la marque au cœur de l'empire commercial contrôlé par Musk, le directeur général de Tesla. "Passez à l'action dans les salles d'exposition Tesla partout dans le monde. Vendez vos Teslas, jetez vos actions, rejoignez les piquets de grève", exhorte le site web.
"Nous devons faire de Tesla une marque toxique", a déclaré Mme Fry, qui a demandé au système de retraite de son État de céder ses actions Tesla. "Chaque angle économique sous lequel nous pouvons attaquer Elon est bénéfique
Les manifestations sont encore relativement modestes, mais elles sont importantes car elles constituent l'un des premiers signes d'activisme dans les premières semaines de la seconde administration Trump. Certains électeurs démocrates se sont plaints de l'inefficacité de la réaction des dirigeants du parti face aux coupes sombres opérées par Musk et Trump dans les agences fédérales.
En plus de superviser le licenciement de milliers de fonctionnaires fédéraux, Musk a orchestré l'annulation de contrats à l'Agence américaine pour le développement international, qui finance des programmes humanitaires dans le monde entier.
Selon un récent sondage Reuters/Ipsos , la proportion d'Américains qui donnent des notes positives à M. Trump est restée stable à 44 %.
En dirigeant le "Department of Government Efficiency" (DOGE) , Musk et son équipe ont obtenu l'accès à certains systèmes de l'administration. Ses détracteurs dénoncent les excès d'une personne non élue et s'inquiètent d'éventuels conflits d'intérêts si Musk utilise son poste pour tenter de faire passer des contrats lucratifs à ses propres entreprises. Les partisans de M. Musk affirment qu'il doit faire preuve d'agressivité pour réformer un gouvernement fédéral hypertrophié.
En décembre, M. Musk possédait 12,8 % des actions en circulation de Tesla, d'une valeur d'environ 114,7 milliards de dollars au cours de clôture de mercredi.
L'homme le plus riche du monde possède également la plateforme de médias sociaux X, la société d'exploration spatiale SpaceX et la société d'implants cérébraux Neuralink, entre autres.
Les véhicules électriques innovants et élégants de Tesla sont depuis longtemps appréciés par les Américains d'esprit libéral, qui y voient une alternative écologique aux voitures à essence. Mais pour certains, la marque s'est transformée en un symbole de la refonte agressive de la politique intérieure et étrangère des États-Unis par M. Trump, faisant de Tesla une cible naturelle du mouvement de protestation naissant.
"L'idée est de ternir la marque Tesla, de faire baisser le cours de l'action Tesla et d'avoir un impact réel sur le portefeuille de Musk", a déclaré Carlo Voli, 59 ans, un interprète de l'État de Washington qui a participé à l'organisation de l'une des six manifestations récentes chez des concessionnaires Tesla dans la région de Seattle. "C'est quelque chose que les gens ordinaires peuvent faire
M. Musk n'a pas répondu à une demande de commentaire de Reuters sur les manifestations, pas plus qu'un représentant de Tesla.
Une campagne anti-Tesla est également en cours sur des plateformes telles qu'Instagram et X sous les hashtags #teslatakedown et #swasticars - un clin d'œil à un geste de la main fait par Musk qui a attiré l'attention pour sa similitude avec le salut nazi. M. Musk a rejeté les critiques concernant son geste en le qualifiant d'"attaque de mauvais goût"
Certains conducteurs de Tesla sont confrontés à l'ire d'inconnus anti-Musk, alors même qu'ils s'apprêtent à vendre leur véhicule. Rainer Eckert, un ingénieur légiste de 69 ans de Wallingford, dans l'État de Washington, qui a voté pour la démocrate Kamala Harris, prévoit de vendre sa Tesla vieille de six ans et de faire don du produit de la vente à une œuvre de bienfaisance.
En attendant, il a apposé un autocollant "Acheté avant que nous sachions tous que c'était un con" sur la voiture - ce qui, selon lui, n'a pas dissuadé un inconnu d'y coller une pancarte "voiture nazie", pas moins de trois fois par jour.
L'ACTION CONTRE LA RETENUE
D'autres actions de protestation liées à la DOGE commencent à prendre de l'ampleur. Le 1er mars, des milliers de personnes se sont rassemblées dans les parcs nationaux du pays pour protester contre le licenciement par l'administration Trump de 1 000 employés à temps plein du Service des parcs nationaux. Deux jours plus tard, plus de 1 000 manifestants se sont rassemblés devant un bâtiment de la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) à Boulder, dans le Colorado, pour dénoncer les licenciements opérés par l'administration Trump au sein de l'agence.
Au moins un démocrate de premier plan appelle à la retenue. Dans une tribune du New York Times, le stratège politique James Carville a appelé à "la manœuvre politique la plus audacieuse de l'histoire de notre parti: se coucher et faire le mort"
Il est difficile de déterminer dans quelle mesure les activités politiques de M. Musk influent sur les ventes de véhicules Tesla, qui ont baissé l'année dernière pour la première fois sur une base annuelle.
Les analystes ont souligné d'autres facteurs sur le marché mondial des véhicules électriques, notamment la concurrence accrue des marques chinoises et des constructeurs automobiles traditionnels tels que General Motors.
Les actions de Tesla ont presque doublé entre la fin octobre et la mi-décembre, ce qui a coïncidé avec la réélection de M. Trump. Toutefois, depuis le pic atteint le 17 décembre, l'action a perdu plus de 40 % de sa valeur. L'entreprise est néanmoins évaluée à environ 900 milliards de dollars, ce qui dépasse de loin les autres constructeurs automobiles mondiaux.
Pourtant, de plus en plus de sondages suggèrent que le rôle actif de M. Musk dans la vie politique lui aliène des clients potentiels.
Un sondage réalisé après les élections de novembre pour le groupe de défense EV Politics Project a montré que les électeurs qui ont soutenu M. Harris étaient beaucoup plus nombreux à avoir une opinion défavorable de Tesla que ceux qui ont soutenu M. Trump. Parmi les électeurs de Harris, 59 % ont déclaré avoir une opinion défavorable de Tesla, contre 36 % des électeurs de Trump interrogés.
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