Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Des feux de forêt sans précédent dans l’Arctique
information fournie par Reuters 12/07/2019 à 15:58

    GENEVE, 12 juillet (Reuters) - Les feux de forêt ont dévasté
en juin une surface équivalente à 100.000 terrains de football
dans les régions arctiques et ont émis autant de dioxyde de
carbone (C02) que la Suède en une année entière, a annoncé
vendredi l’Organisation météorologique mondiale (OMM). 
    "Depuis le début du mois de juin, nous avons été témoins de
feux de forêt sans précédent dans la région arctique", a déclaré
Clare Nullis, porte-parole de l’OMM, lors d’un point de presse à
Genève. 
    "Rien qu’en juin, ces incendies de forêt ont émis 50
mégatonnes de CO2 dans l’atmosphère, soit l’équivalent des
émissions annuelles totales de la Suède. C’est plus que ce qui a
été libéré par les incendies dans l’Arctique pendant tous les
mois de juin réunis de 2010 à 2018", a-t-elle poursuivi. 
    Les incendies sont fréquents dans l’hémisphère Nord entre
mai et octobre mais cette année ils ont, selon elle, atteint une
latitude et une intensité inhabituelles.
    La plupart des feux de forêt se sont déclarés dans l’Etat
américain d’Alaska ainsi que dans la région russe de Sibérie. 
Mais un violent incendie en Alberta, dans l’Arctique canadien, a
parcouru une surface équivalente à 300.000 terrains de football,
soit la superficie du Luxembourg.
    En Alaska, plus de 400 feux ont été dénombrés depuis le
début de l'année et de nouveaux se déclarent quotidiennement. 
En Sibérie des températures de dix degrés Celsius au-dessus de
la normale ont été enregistrées, tandis que l’Alaska a connu son
deuxième mois de juin le plus chaud. Une température de 32
degrés Celsius y a été relevée le 4 juillet.
    "Ce n’est pas un temps habituel en Alaska", a souligné la
porte-parole de l’agence des Nations Unies. 
     Le CO2 libéré par les feux de forêt contribue au
réchauffement climatique, qui en retour favorise les incendies
et la pollution.
    Fairbanks, en Alaska, a connu ce mois-ci l'un des pics de
pollution les plus élevés au monde, ce qui a contraint ses
habitants à rester chez eux. L'un des hôpitaux de la ville a
même créé un "abri à air pur".

 (Tom Miles, Jean-Philippe Lefief pour le service français)
 

2 commentaires

  • 12 juillet 19:30

    Les feux de forêt ont plus d'incidence que l'activité humaine .Quant aux courants marins , cela a encore plus d'ampleur .


Signaler le commentaire

Fermer

Mes listes

Cette liste ne contient aucune valeur.