Début de semaine dans la panique sur les marchés qui ont pourtant ouverts en nette hausse avant de brusquement s'enfoncer dans le rouge suite à un tweet de Donald Trump qui a dénoncé la dévaluation des monnaies du Brésil et de l'Argentine. Dans ce contexte, le président américain a ainsi menacé de rétablir les droits de douane sur l'acier et l'aluminium en provenance de ces deux pays, ce qui a provoqué un regain d'aversion au risque sur les marchés.
La séance avait pourtant bien commencé en Europe avec une bonne surprise concernant l'activité manufacturière en Chine qui s'est améliorée pour le quatrième mois consécutif. Mais les menaces de nouvelles sanctions douanières américaines sur deux autres cibles du président américain ont complétement inversé la vapeur. La tendance baissière s'est accélérée avec la publication de l'ISM manufacturier aux Etats-Unis qui a beaucoup déçu en ressortant à 48,1 points en novembre, loin des 49,4 points attendus.
Résultat, le CAC cède plus de 2% et repasse sous le seuil des 5800 points pour clôturer à 5785 points.
Face à cette aversion au risque, les investisseurs prennent leurs bénéfices sur les valeurs qui ont eu un beau parcours boursier cette année. C'est le cas notamment de Soitec , qui termine en queue de peloton du SBF 120 et qui gagne plus de 83% depuis le début de l'année.
Parmi les rares valeurs qui surnagent, Saint-Gobain tire son épingle du jeu après avoir ouvert une nouvelle ligne de fabrication de laine de verre à souffler sur son site de Maine-et-Loire.
Tarkett profite de rachats à bons comptes après avoir enchainé 7 séances de baisses.
Le secteur automobile ne profitait pas de la résilience du marché automobile français dont les ventes ont progressé de 0,65% en novembre.
Bouygues n'a pas profité de la recommandation à 'surpondérer' de Morgan Stanley qui a un objectif de cours à 45 euros, ce qui implique un potentiel de progression de plus de 20% pour le titre du conglomérat français.
Sur le marché des changes, le dollar est victime des tweets guerriers de de Donald Trump et de la mauvaise surprise de l'ISM américain. Résultat l'euro bondit de 0,61% pour s'échanger à 1,1088 $
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