
Le logiciel Geovia de Dassault Systèmes. (© Dassault Systèmes)
Fort d’une activité récurrente à 70%, le leader mondial des logiciels en 3D reste une belle machine à cash. Au premier semestre, Dassault Systèmes a dégagé un flux de trésorerie lié à son activité de 449 millions d’euros, en hausse de 8% sur un an.
Conséquence, l’éditeur français dispose d’une trésorerie nette record de 1,64 milliard d’euros à fin juin – contre à peine 1 milliard il y a deux ans – et de 2,64 milliards d’euros en excluant la dette de long terme. Peu utilisé pour les dividendes (le rendement du titre est inférieur à 1%), ce trésor de guerre sert surtout à réaliser des acquisitions pour élargir l’offre.
Autres opérations de croissance externe envisagéesSpécialisé dans la simulation électronique et électromagnétique, l’allemand CST vient d’être racheté 220 millions d’euros, soit 4,7 fois ses facturations 2015.
D’autres opérations de croissance externe sont envisagées au second semestre, confortant l’atteinte du seuil des 3 milliards d’euros de chiffre d’affaires cette année. À 27 fois le bénéfice net prévu en 2017, le titre, qui est proche de son plus-haut historique, reste cher. À ce niveau, toute déception, notamment sur les ventes de nouvelles licences, serait lourdement sanctionnée.
Le Revenu est à conserver sur le titre.
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