Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Dassault Systèmes, plus forte baisse du CAC 40 à la mi-séance du mardi 19 mars 2024
information fournie par AOF 19/03/2024 à 12:09

(AOF) - Dassault Systèmes (-2,59% à 40,92 euros)

En hausse la veille, l'éditeur de logiciels de conception et de fabrication assistées par ordinateur occupe la dernière place du CAC 40 à mi-séance. Le groupe a publié début février une performance trimestrielle mitigée et des perspectives inférieures aux attentes. Le titre perd plus de 7% depuis le 1er janvier.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Points clés

- Société d'édition de logiciels créée en 1981 ;

- Chiffre d'affaires de 5,7Md€, dont 1,43 Md€ apportés par les logiciels et réalisés à 41 % dans les Amériques, à 37 % en Europe et 22 % en Asie ;

- Modèle d'affaires fondé sur la plateforme virtuelle 3DEXPERIENCE de plusieurs logiciels utiles aux clients dans leur recherche d'innovations durables harmonisant produit, nature et vie, avec 3 secteurs clés –industries manufacturières, sciences de la vie & santé et infrastructures & villes ;

- Capital contrôlé à 40,2 % (53,69 % des droits de vote) par la famille Dassault, 5,96 % (7,96 %) par Charles Edelstenne, président du conseil d’administration de 12 membres, et 1,72 % (2,15%) par Bernard Charlès, président-directeur général, Pascal Daloz étant nouveau directeur général délégué ;

- Bilan très sain : dette notée A ramenée à 275 M€ grâce à un flux de trésorerie opérationnelle de 1,53 Md€.

Enjeux

- Stratégie 2025 :

- ouverture des plateformes à tous les acteurs, des fournisseurs aux consommateurs,

- accélération de la récurrence des revenus, via le cloud (25 % des revenus en 2021, soit 860 M€ et ambition de 2 Md€),

- capitalisation sur les 15 grandes marques du groupe,

- objectif financier d’une croissance annuelle de 10 % du chiffre d’affaires ;

- Stratégie d’innovation soutenue par une R&D de 935 M€ avec 73 centres employant 41 % des salariés:

- 3DEXPERIENCE Lab, innovation ouverte soutenant les offres d'innovation de rupture en phase de prototypes portées par start-up, innovateurs ou laboratoires,

- thèmes soutenus : ville, mode&style de vie et sciences de la vie, faisant appel à la fabrication additive, le big data ou la réalité virtuelle,

- Stratégie environnementale visant la neutralité carbone en 2040 :

- 2/3 des nouvelles licences avec un impact positif sur l’environnement en 2025,

- fédération des parties prenantes ;

- Offre jumeaux virtuels :

- exploitation de la plateforme spécialisée de synchronisation entre les produits réels, y compris humains, et les données traitées dans les produits virtuels,

- positionnement sur l’économie circulaire via l’anticipation du recyclage des produits dès leur conception ;

- Lancement de la Software République, avec Renault, STMicro et Thalès : offre et commercialisation communes de systèmes et logiciels de mobilité ;

- Visibilité de l'activité avec un chiffre d'affaires récurrent générant 78 % des revenus.

Défis

- Impact négatif pour le résultat des parités € / $ et € / ¥ ;

- Positionnement porteur dans le cloud, renforcé par l’acquisition de StyleStage, complémentaire de CENTRIC PLM, et dans la santé ;

- Impact encore pénalisant des restrictions anti-Covid en Chine, notamment pour SOLIWORKS ;

- Objectifs 2023, après impact des parités de change :

- 1er trimestre : hausse de 7 à 9 % des revenus et bénéfice par action entre 1,18 et 1,2 €,

- exercice total : repli de 5 % des revenus et croissance de 4 à 6 % du bénéfice par action, entre 1,18 et 1,2 €,

En savoir plus sur le secteur Editeurs de logiciels

Belle dynamique

Selon le dernier classement Truffle 100, le chiffre d'affaires total du secteur en France a bondi de 15% l'an passé pour franchir la barre des 25 milliards d'euros. Le secteur a bénéficié d'un taux de croissance inédit et confirme sa reprise après la crise sanitaire. La croissance moyenne annuelle sur quinze ans est 12 fois plus élevée que celle du PIB ! Dassault Systèmes conserve la première place avec plus de 5,6 milliards d'euros de revenus l'an passé. Cegid, spécialiste des logiciels pour experts-comptables, et la fintech Murex se placent en seconde et troisième position avec respectivement 791 et 711 millions d'euros de chiffre d'affaires. La polarisation est une des caractéristiques du secteur : l'écart de chiffre d'affaires entre le 50e et le 100e éditeur s'est encore accru en 2022 pour atteindre près de 28 millions d'euros. Les performances ont été rehaussées car le taux de profitabilité (en pourcentage du chiffre d'affaires) est passé de 9,1 % à 10,4 %. Les perspectives sont bonnes car l'intelligence artificielle, perçue comme révolutionnaire, devrait tirer le marché en 2023, de même que la cybersécurité.

Valeurs associées

Euronext Paris +1.29%

Cette analyse a été élaborée par AOF et diffusée par BOURSORAMA le 19/03/2024 à 12:09:00.

Agissant exclusivement en qualité de canal de diffusion, BOURSORAMA n'a participé en aucune manière à son élaboration ni exercé aucun pouvoir discrétionnaire quant à sa sélection. Les informations contenues dans cette analyse ont été retranscrites « en l'état », sans déclaration ni garantie d'aucune sorte. Les opinions ou estimations qui y sont exprimées sont celles de ses auteurs et ne sauraient refléter le point de vue de BOURSORAMA. Sous réserves des lois applicables, ni l'information contenue, ni les analyses qui y sont exprimées ne sauraient engager la responsabilité BOURSORAMA. Le contenu de l'analyse mis à disposition par BOURSORAMA est fourni uniquement à titre d'information et n'a pas de valeur contractuelle. Il constitue ainsi une simple aide à la décision dont l'utilisateur conserve l'absolue maîtrise.

BOURSORAMA est un établissement de crédit de droit français agréé par l'Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (« ACPR ») et par l'Autorité des Marchés Financiers (« AMF ») en qualité de Prestataire de services d'investissement et sous la surveillance prudentielle de la Banque Centrale Européenne (« BCE »).

Conformément à la réglementation en vigueur, BOURSORAMA établit et maintient opérationnelle une politique de gestion des conflits d'intérêts et met en place des mesures administratives et organisationnelles afin de prévenir, identifier et gérer les situations de conflits d'intérêts eu égard aux recommandations d'investissement diffusées. Ces règles contiennent notamment des dispositions relatives aux opérations financières personnelles afin de s'assurer que les collaborateurs de BOURSORAMA ne sont pas dans une situation de conflits d'intérêts lorsque Boursorama diffuse des recommandations d'investissement.

Le lecteur est informé que BOURSORAMA n'a aucun conflit d'intérêt pouvant affecter l'objectivité des analyses diffusées. A ce titre, le lecteur est informé qu'il n'existe pas de lien direct entre les analyses diffusées et les rémunérations variables des collaborateurs de BOURSORAMA. De même, il n'existe pas de liens financiers ou capitalistiques entre BOURSORAMA et les émetteurs concernés, en dehors des engagements contractuels pouvant régir la fourniture du service de diffusion.

Il est rappelé que les entités du groupe Société Générale, auquel appartient BOURSORAMA, peuvent procéder à des transactions sur les instruments financiers mentionnés dans cette analyse, détenir des participations dans les sociétés émettrices de ces instruments financiers, agir en tant que teneur de marché, conseiller, courtier, ou banquier de ces instruments, ou être représentées au conseil d'administration de ces sociétés. Ces circonstances ne peuvent en aucune manière affecter l'objectivité des analyses diffusées par BOURSORAMA.

0 commentaire

Signaler le commentaire

Fermer

Mes listes

Cette liste ne contient aucune valeur.