Daniel Cohen, cofondateur et directeur général de la biotech Pharnext. (© Pharnext)
Disposant de 12,45 millions d’euros de trésorerie à fin 2017 et ayant enregistré une perte nette d’environ 20 millions d’euros sur l’ensemble de l’année écoulée, Pharnext allait devoir se refinancer cette année.
C’est désormais chose faite. La biotech spécialisée dans la pléothérapie, c’est-à-dire la combinaison de médicaments existants servant à créer de nouveaux traitements, vient de boucler une levée de fonds globale de 36,5 millions d’euros, initiée en avril.
Le directeur général de la société a expliqué au Revenu les modalités de cette opération complexe et inhabituelle pour une biotech, réalisée en plusieurs temps et via différents instruments financiers.
Entretien avec Daniel Cohen, directeur général de Pharnext
À quoi correspondent les différents montants que vous avez levés depuis deux mois ?
Daniel Cohen :
Nous avons tout d’abord bouclé, le 11 avril dernier, un placement privé auprès de notre partenaire stratégique chinois, le groupe pharmaceutique Tasly. Cette opération nous a permis d’obtenir 10 millions d’euros en émettant des obligations convertibles en actions (OCs).
Nous avons concomitamment émis des actions assorties de bons de souscription d’actions (ABSAs) auprès d’un de nos actionnaires historiques, le holding luxembourgeois CBLUX, pour 6,058 millions d’euros. Aujourd’hui, nous
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