
La directrice du Fonds monétaire international, Kristalina Georgieva, anticipe «une récession au moins aussi grave que celle observée durant la crise financière mondiale de 2008-2009, sinon pire» (© B.Smialowski / AFP)
Une récession paraît inévitable en 2020, mais son ampleur tient à la durée de la crise. Le repli de l'activité cette année pourrait être le pire depuis les années 1930.
La pandémie de coronavirus, qui touche désormais la planète entière, va provoquer «une récession au moins aussi grave que celle observée durant la crise financière mondiale [de 2009] sinon pire».
Kristalina Georgieva, la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), a diffusé ce message en forme d’avertissement aux responsables du G20 lors d’une visioconférence, le 23 mars dernier.
Et cette mise en garde fait écho à celle de Christine Lagarde, sa prédécesseure au FMI et aujourd’hui à la tête de la Banque centrale européenne (BCE), qui s’attend de son côté à une contraction «considérable» de l’activité dans la zone euro.
Récession prononcée au premier semestreDe fait, avec plus de 3 milliards de personnes en confinement dans une cinquantaine de pays ou territoires à travers le monde, dont l’Inde et le Royaume-Uni désormais, et des économies industrialisées à l’arrêt ou au ralenti, il paraît difficile d’échapper à une récession, à savoir une baisse du produit intérieur brut (PIB) durant au moins deux trimestres consécutifs.
Selon Euler Hermes, chaque trimestre de perturbation de l’activité internationale coûtera au commerce mondial 722 milliards de dollars, principalement du fait des mesures de confinement et des restrictions frontalières mises en place par l’Union européenne et les
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