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Cris et fracas-Les Néerlandais trouvent des exutoires aux frustrations du COVID-19
information fournie par Reuters 06/01/2022 à 16:21

par Esther Verkaik

AMSTERDAM, 6 décembre (Reuters) - L'un muni d'une massue, l'autre d'un pied de biche, les jumeaux Steven et Brian Krijger sont tout sourire alors qu'ils s'attaquent tour à tour à une Peugeot 106 sur laquelle a été graffée l'inscription "P****n de COVID".

Ils participent au projet néerlandais "CarSmash" (défonçage de voiture-NDLR) qui vise à procurer aux habitants confinés des moyens de se défouler en libérant la colère et la frustration accumulées depuis le début de la pandémie de COVID-19, qui entre désormais dans sa troisième année.

Confrontés à une nouvelle flambée de cas de contamination par le coronavirus responsable du COVID-19, les Pays-Bas sont de nouveau soumis à un confinement strict depuis le 19 décembre, avec une fermeture des commerces non essentiels, des restaurants, des salons de coiffure, des salles de sports, des musées et des salles de spectacles.

Les rassemblements à l'extérieur sont par ailleurs limités à deux personnes. L'ensemble de ces mesures, en vigueur jusqu'au 14 janvier au moins, feront l'objet d'une réévaluation pour déterminer si elles restent ou non nécessaires à cette date.

"Il n'y a rien à faire en ce moment", déplore Brian. "Nous ne pouvons pas travailler parce que nous sommes propriétaires d'un bar qui est fermé. Donc nous avons pensé que nous pourrions évacuer un peu de cette frustration en allant défoncer une voiture."

Merlijn Boshuizen, qui gère "CarSmash" dans une casse à Vijfhuizen, près d'Amsterdam, explique que les clients commencent par peindre à la bombe "ce qui se passe dans leur vie" sur le véhicule de leur choix.

"La minute où ils commencent à fracasser la voiture, nous leur demandons de fermer les yeux, de sentir leurs pieds ancrés dans le sol, de sentir l'énergie, chaque veine de leur corps, de ressentir ce qu'ils sont en train de faire et de cette façon de tenter d'évacuer tout ça de leur vie."

A quelques kilomètres au sud de La Haye, Julie Scott, professeure de chant, a monté un projet poursuivant le même objectif.

En cherchant "une activité physique permettant d'évacuer une partie des tensions" accumulées en raison de l'impossibilité de travailler en intérieur, elle a imaginé le concept "Hurler sur la plage".

Face au vent, fouettée par les embruns, Rozemarijn Kardijk, une cliente de Julie, bondit sur place en hurlant jusqu'à en perdre le souffle tout en réprimant un éclat de rire.

"On peut juste - wahou ! - se laisser aller", explique Rozemarijn, une secrétaire de direction désireuse de prendre confiance pour parler en public dans sa vie professionnelle.

"On n'a besoin de penser à rien, on est dans l'immensité de la plage et de la mer (...). Ta voix porte par-dessus la mer et ne revient pas. C'est un sentiment de liberté."

(Reportage Esther Verkaik, rédigé par Toby Sterling ; version française Myriam Rivet, édité par Sophie Louet)

3 commentaires

  • 06 janvier 17:13

    Ils feraient mieux de casser les labos qui travaillent à faire des virus "améliorés". La technique s'appelle Gain of Function (GOF) et le labo de WUhan y travaillait. Plusieurs labos P4 au monde travaillent à cela. Alors c'est beau ce que fait "la Science" ?


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