
Covivio a dégagé un résultat net en hausse de 7,5% au 30 juin. (© Covivio)
L’ex-Foncière des Régions signe un bon premier semestre et multiplie les signes encourageants pour la fin de l’exercice et le millésime 2022. Le moment de repasser à l'offensive ?
Covivio n’a pas été, depuis dix-huit mois, épargnée par les conséquences de la crise sanitaire.
La foncière, sans doute l’une des plus diversifiées en Europe, avec un portefeuille de 26 milliards d’euros – dont 17 milliards pour compte propre – a été pénalisée sur plusieurs de ses terrains fétiches, qu’il s’agisse du bureau (58% de son patrimoine), notamment en France et en Italie, ou du résidentiel allemand (27%).
Outre-Rhin, à Berlin plus précisément, les autorités locales ont œuvré pour plafonner les loyers avant de perdre en justice devant la plus haute juridiction du pays.
À cela s’est rajouté l’effet direct de la crise sanitaire sur le tourisme et les voyages d’affaires, ce qui a pénalisé le pôle hôtellerie (15% du patrimoine), l’un des points forts de Covivio par beau temps.
Mieux qu'attenduOr, les comptes semestriels apportent des éléments de réponse bien rassurants sur la capacité de manœuvre de l’ex-Foncière des Régions et sur ses perspectives de création de valeur à moyen terme, indispensables à la bonne trajectoire du cours.
Au 30 juin, Covivio a dégagé un résultat net récurrent de 207 millions d’euros, en hausse de 7,5% sur un an, malgré des revenus locatifs stables à 291 millions d’euros à périmètre constant hors hôtels.
Cette performance, un peu meilleure qu’attendu, s’accompagne
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