PARIS, 4 février (Reuters) - Le variant du coronavirus détecté en décembre dernier en Angleterre représente désormais en moyenne près de 14% des cas de contamination par le SARS-CoV-2 en France, selon les résultats d'une nouvelle étude à paraître jeudi, a indiqué le virologue en charge de ces recherches, Bruno Lina.
"Les taux de pénétration de ce variant sont ce qu'on attendait en terme de dynamique normale de l'évolution de ce variant. On est aux alentours de 14% en France. Avec des disparités régionales, en sachant qu'il y en a plus en Ile-de-France. Auvergne-Rhône-Alpes est dans la moyenne basse, environ 10%", a précisé ce membre du conseil scientifique mercredi dans une interview à LyonCapitale https://www.lyoncapitale.fr/actualite/coronavirus-les-variants-representent-14-des-cas-positifs-en-france-selon-le-professeur-lyonnais-bruno-lina-membre-du-conseil-scientifique.
Ce taux de pénétration de 14%, selon une étude "flash" réalisée le 27 janvier, est à comparer aux 3,3% obtenus lors d'une précédente étude les 7 et 8 janvier.
Le variant dit britannique représente actuellement plus de 90% des variants, a ajouté le professeur Lina, évoquant également la présence sur le territoire d'un variant qui vient d'Afrique du Sud, d'un autre variant du Brésil et potentiellement d'un autre qui vient des Etats-Unis.
"On a eu une augmentation de la circulation de ces variants, une augmentation qui n'est pas explosive comme on a pu le voir en Irlande ou au Portugal. Mais qui est linéaire et continue", a encore relevé Bruno Lina.
(Jean-Stéphane Brosse, édité par Blandine Hénault)
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