par Sangmi Cha
SEOUL, 7 juillet (Reuters) - La Corée du Sud a enregistré mercredi son deuxième bilan quotidien le plus lourd en termes de nouvelles contaminations depuis le début de l'épidémie de COVID-19, quelques jours seulement après avoir commencé à assouplir les restrictions en matière de distanciation sociale dans certaines régions du pays avec l'accélération de la campagne vaccinale.
Alors que la majorité de ces 1.212 nouveaux cas provient de la métropole de Séoul, densément peuplée, les autorités ont prolongé pour au moins une semaine les limitations de déplacements dans la capitale et sa périphérie et elles envisagent de rétablir les restrictions les plus strictes.
Le Premier ministre, Kim Boo-kyum, a déclaré que la quatrième vague épidémique, alimentée par le variant Delta hautement contagieux, commençait à déferler sur le pays, en particulier parmi les jeunes personnes non vaccinées âgées d'une vingtaine ou d'une trentaine d'années.
"Si la situation n'est pas maîtrisée après deux ou trois jours de surveillance, nous n'aurons peut-être d'autre choix que d'imposer le plus strict des niveaux de distanciation sociale", a-t-il déclaré.
Le président Moon Jae-in a ordonné que l'armée soit mobilisée pour aider à identifier les réseaux de contaminations et il a exhorté les autorités à installer des centres de dépistage supplémentaires dans les zones densément peuplées, a déclaré mercredi la porte-parole de la présidence, Park Kyung-mee.
La Corée du Sud n'avait pas connu un nombre aussi élevé de nouvelles contaminations depuis le 25 décembre, lorsqu'elle était confrontée à une troisième vague épidémique.
(Version française Federica Mileo, édité par Bertrand Boucey)
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