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Coronavirus-L'UE rejette les accusations de "nationalisme vaccinal"
information fournie par Reuters 09/03/2021 à 17:42

BRUXELLES, 9 mars (Reuters) - Le président du Conseil européen, Charles Michel, a rejeté mardi les accusations de "nationalisme vaccinal" visant l'Union européenne, estimant qu'à la différence des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne, le bloc communautaire n'interdit pas de manière systématique les exportations de vaccins contre le COVID-19.

Un porte-parole du gouvernement britannique a répondu que ce dernier n'avait jamais bloqué l'exportation d'un vaccin. "Toute allusion à une interdiction britannique d'exportation ou à une quelconque restriction sur les vaccins est complètement fausse", a-t-il dit.

L'Union européenne a décidé fin janvier de contrôler les exportations de vaccins produits sur son sol, reprochant aux laboratoires pharmaceutiques, en particulier à AstraZeneca

AZN.L , de ne pas honorer les contrats conclus avec le bloc.

La semaine dernière, le gouvernement italien, soutenu par l'exécutif européen, s'est opposé à l'exportation vers l'Australie de 250.000 doses du vaccin d'AstraZeneca produites sur le site d'Anagni, près de Rome, une décision qui a été vivement critiquée ailleurs.

Dans un long communiqué, Charles Michel, a défendu la stratégie vaccinale de l'Union européenne.

"Notre objectif: empêcher les entreprises auprès desquelles nous avons commandé et préfinancé des doses de les exporter vers d'autres pays développés alors qu'elles ne nous ont pas livré ce qui était promis", a-t-il dit.

"L'UE n'a jamais cessé d'exporter", a-t-il ajouté.

Charles Michel estime en outre que sans le bloc, il n'aurait pas été possible de développer et de produire plusieurs vaccins contre le COVID-19 en moins d'un an. Il a ajouté que le soutien de l'UE avait aussi permis aux pays pauvres d'obtenir leurs premières doses de vaccins.

"Nous ne devons pas nous laisser induire en erreur par la Chine et la Russie, deux régimes aux valeurs moins séduisantes que les nôtres, car ils organisent des opérations très limitées mais largement médiatisées pour fournir des vaccins à d'autres", a-t-il déclaré. Il a en outre noté que la Chine et la Russie avaient toutes deux vacciné moins de personnes dans leurs pays respectifs que l'UE.

"L'Europe n'utilisera pas de vaccins à des fins de propagande. Nous promouvons nos valeurs", a souligné Charles Michel.

Le fonds souverain russe RDIF a annoncé mardi avoir conclu des contrats pour produire le vaccin anti-COVID russe Spoutnik V sur des sites en France, en Italie, en Espagne et en Allemagne.

Un nombre croissant de pays de l'UE ont par ailleurs déjà passé commande, hors du système mis en place par le bloc communautaire, pour des vaccins en provenance de Russie et de Chine alors qu'ils n'ont pas encore été homologués par l'EMA.

(John Chalmers, avec le bureau de Londres; version française Claude Chendjou, édité par Jean-Stéphane Brosse)

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