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Contre les infections nosocomiales: la medtech Germitec soutenue par la BEI
information fournie par Boursorama avec AFP 14/11/2023 à 09:47

La société française Germitec, spécialisée dans la désinfection de matériaux médicaux sans produit chimique, a annoncé mardi l'obtention d'un financement européen de 25 millions d'euros pour accélérer son expansion internationale, notamment aux Etats-Unis.

Photo d'illustration ( AFP / GUILLAUME SOUVANT )

Photo d'illustration ( AFP / GUILLAUME SOUVANT )

Elle commercialise des appareils automatiques de désinfection sans produit chimique de sondes d'échographie, pour l'heure essentiellement en Europe.

Mais grâce à ce nouveau financement octroyé par la Banque européenne d'investissement (BEI), la société a l'ambition de se "lancer aux Etats-Unis l'année prochaine" et de "continuer à travailler sur de futures innovations technologiques", explique Vincent Gardès, directeur général de Germitec.

Elle envisage de décontaminer "d'autres instruments médicaux en plastique, en métal" alors qu'"il y a une dizaine d'années c'était la mode des produits jetables", souligne M. Gardès.

La medtech, créée en 2005 et contrôlée par la famille Deshays, a mis au point un automate qui décontamine les sondes échographiques grâce à une technologie fondée sur le rayonnement ultraviolet -UV-C connu pour ses propriétés à tuer microbes, virus et champignons.

L'appareil fonctionne "un peu comme un micro-ondes intelligent": en "deux minutes" elle est désinfectée, indique à l'AFP Cette technologie, qui s'applique aux examens d'échographie endocavinaires où le praticien introduit une sonde dans une cavité (gynécologie, cardiologie, radiologie) permet de "limiter, prévenir et empêcher les risques infectieux et les maladies nosocomiales dans les établissements de santé", en particulier le papillomavirus, explique le dirigeant.

Elle représente une alternative aux méthodes courantes de décontamination "manuelles, chronophages et chimiques", selon lui.

L'entreprise avait réalisé sa première levée de fonds (11 millions d'euros) il y a deux ans auprès de sociétés de capital-risque, ce qui lui a permis de recruter 35 collaborateurs en 2022.

Son chiffre d'affaires est compris entre 5 et 10 millions d'euros, dont un tiers en France, un tiers dans les autres pays européens et un tiers en Australie, là où se trouve le principal concurrent sur ce marché : l'australien Nanosonics, qui pratique la désinfection activée par les ultrasons.

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