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Constitution syrienne-La commission pourrait se réunir début 2019
information fournie par Reuters 18/12/2018 à 17:05

 (Actualisé, communiqué des ministres, émissaire de l'Onu)
    GENEVE, 18 décembre (Reuters) - La Russie, l'Iran et la
Turquie veulent redoubler d'efforts pour que la commission
constitutionnelle syrienne puisse se réunir début 2019 afin de
travailler à l'élaboration d'une nouvelle Constitution et à
l'organisation d'élections en Syrie.
    A l'issue d'une réunion mardi à Genève, l'émissaire spécial
de l'Onu pour la Syrie Staffan de Mistura, qui quittera ce poste
le 31 décembre, a salué "le travail accompli" mais a toutefois
déclaré qu'il restait encore du chemin à faire pour mettre en
place une commission constitutionnelle "crédible et équilibrée".
    La commission, ont souligné pour leur part dans un
communiqué les ministres des Affaires étrangères russe, turc et
iranien, devra travailler "dans un esprit de compromis et
d'engagement constructif".
    Sergueï Lavrov, Mevlüt Cavusoglu et Mohammad Javad Zarif ont
souhaité le lancement d'"un processus politique viable et
durable, conduit et contrôlé par les Syriens avec l'aide des
Nations unies".
    Staffan de Mistura tente depuis janvier d'établir la liste
des 150 membres de la commission constitutionnelle afin de
relancer le processus de paix.
    Il a précisé qu'il rendrait compte de sa mission mercredi au
secrétaire général de l'Onu, Antonio Guterres, et jeudi au
Conseil de sécurité. 
    Pour former la commission, le gouvernement du président
syrien Bachar al Assad a proposé 50 noms, tout comme
l'opposition syrienne.
    Mais la Russie, l'Iran et la Turquie ont eu plus de mal à
s'entendre sur les 50 derniers membres de la commission, qui
doivent être issus de la société civile et de cercles
"indépendants", a-t-on précisé de sources diplomatiques.
    La Turquie soutient des groupes rebelles qui contrôlent en
partie le nord-ouest de la Syrie. Il y a un an, le président
turc Recep Tayyip Erdogan décrivait Assad comme un "terroriste"
et jugeait impossible un retour à la paix tant qu'il resterait à
la tête de la Syrie.
    Dimanche, pourtant, Mevlüt Cavusoglu a déclaré que son pays
et d'autres puissances envisageraient de travailler avec le
président Assad si celui-ci était démocratiquement élu.
 
    Le gouvernement de Damas a affirmé à plusieurs reprises son
hostilité à la mise en place d'une commission constitutionnelle
sous les auspices de l'Onu. Jusqu'ici, il s'est contenté
d'évoquer des "amendements" à la Constitution actuelle, qui
devront être approuvés par référendum.
    Lundi, le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid al
Moualem, a dénoncé les "ingérences" de certains pays occidentaux
et les "obstacles" mis par la Turquie à la formation de la 
commission constitutionnelle.

 (Stephanie Nebehay avec Tom Perry à Beyrouth; Eric Faye et Guy
Kerivel pour le service français)
 

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