Plus d’un augure prédit un raid du Trésor public sur l’épargne, voire le patrimoine des Français. (© Guilhem-vellut)
La France continue à emprunter sur les marchés sans difficulté. Mais le risque d’une lourde main mise de l’État sur l’épargne ne peut être complètement écarté.
L’État, avec la bénédiction du législateur, dépense des sommes considérables pour pallier les conséquences sociales et économiques de la crise du Covid-19.
Or, de quelque façon que l’on regarde ces sommes, on est obligé d’admettre qu’elles viendront inéluctablement s’agréger à la dette de la France qui était déjà, début 2020, de l’ordre de grandeur du PIB de notre pays.
La hauteur de cette dette va ainsi s’élever à des niveaux encore jamais atteints, et considérés, il y a peu, comme absolument insupportables.
Mais comme le dit l’adage, «nécessité fait loi».
Or, alors même que la crise n’est pas terminée, loin s’en faut, et que les plans de relance de l’économie – et des économies de l’Union européenne – fleurissent comme muguet en avril, plus d’un augure prédit un raid du Trésor public sur l’épargne, voire le patrimoine des Français auprès duquel la contribution exceptionnelle sur la fortune de 2012 et l’impôt sécheresse de 1976 ne seraient que d’aimables plaisanteries.
Or, s’il n’est peut-être jamais assez tôt pour évoquer d’éventuels impôts supplémentaires, on peut douter de leur application alors que l’économie est plongée dans une récession sans nul précédent. Si impôts il doit y avoir, l’heure de leur création et de leur vote n’a vraisemblablement pas encore sonné.
La dette est-elle
12 commentaires
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer