
CNP vient de passer sous le contrôle de la Banque Postale. (© CPH.H)
Trois risques menacent l'assureur qui s'est violemment effondré en Bourse mi-mars. Faut-il en profiter ou au contraire rester prudemment à l'écart ?
Malmené depuis le début de l’année, comme l’ensemble des valeurs financières, l’assureur a subi une volatilité exceptionnelle.
Mi-mars, l’action s'est effondrée en quelques séances avant de reprendre une partie du terrain perdu.. Mais le bilan reste très négatif : CNP Assurances abandonne environ 40% depuis le 19 février.
Des doutes à évacuerTrois grands doutes sont apparus. Tout d’abord, l’assureur peut-il être confronté à un déficit de solvabilité ? À 227% à fin 2019 – un taux dopé par l’intégration de la provision pour la participation aux excédents dans son calcul –, l’hypothèse paraît purement théorique.
Mais la violence de la chute des marchés affecte cet indicateur de solidité financière. La purge boursière vient dévorer les plus-values latentes des portefeuilles. Toute chute de 25% des actions ampute de 7% le ratio, avec un effet d’amplification à mesure que le repli s’aggrave.
Or, deuxième menace, un krach obligataire – c’est-à-dire une remontée brutale et durable des taux – siphonnerait également ces gains latents. Une hausse de 0,5 point de pourcentage des taux sabrerait de 20% la solvabilité…
Attention toutefois à ne pas commettre une erreur d’analyse : le retour à des taux d’intérêt positifs constitue en revanche une bonne nouvelle pour l’assureur vie et pour ses clients. Tout
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