( GETTY IMAGES NORTH AMERICA / SCOTT OLSON )
Le chimiste français Arkema a maintenu son chiffre d'affaires à un niveau stable en 2024, à 9,54 milliards d'euros, mais son bénéfice net a reculé de 15,3% à 354 millions d'euros, pénalisé par des amortissements et dépréciations en hausse, a-t-il annoncé jeudi.
Ce recul s'explique "principalement (par) la consolidation de PIAM", une entreprise sud-coréenne acquise en 2023, et par "les mises en service de nouvelles unités de production dans les matériaux avancés", indique Arkema dans un communiqué.
"Dans un environnement macroéconomique difficile", le groupe s'est toutefois félicité de la "légère progression" de son résultat brut d'exploitation (Ebitda), qui a pris 2,1% sur l'année, "tiré par une forte progression en Asie".
Les marchés du "sport, de l'emballage, des batteries ont de l'énergie" ont également connu une "dynamique plus porteuse" sur l'année, a expliqué Arkema.
Au contraire, le groupe a constaté une "baisse marquée" de l'Europe et de l'Amérique du Nord.
Alors que le groupe s'attendait en novembre à une fin d'année difficile, il a finalement vu son chiffre d'affaires légèrement monter au quatrième trimestre, (+2,3%), dans une proportion attendue par le marché, selon Bloomberg. Son bénéfice net sur la période est passé de 20 à 12 millions d'euros.
Conformément à sa "politique de croissance progressive du dividende", le conseil d'administration de l'entreprise va toutefois proposer l'attribution d'un dividende en légère hausse au titre de l'année 2024, à 3,60 euros par action contre 3,50 euros en 2023.
Le 21 janvier, le chimiste avait annoncé un "recentrage" de son usine de Jarrie en Isère et la suppression de 154 postes sur les 344 que compte le site, en raison de "l'arrêt brutal de son approvisionnement en sel par son fournisseur historique Vencorex", en attente d'un jugement de mise en liquidation.
Pour le début d'année 2025, Arkema s'attend toujours à une "demande faible", mais se dit confiant de réaliser un résultat brut d'exploitation (Ebitda) au moins égal à celui de 2024 (1,53 milliard d'euros), si ce n'est supérieur (1,67 milliard d'euros).
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