
Le groupe veut transformer deux milliards de dollars de dette en capital. (© CGG)
Depuis plusieurs mois, CGG est en discussion avec ses créanciers et ses principaux actionnaires. Le groupe dirigé par Jean-Georges Malcor cherche à restructurer l’énorme dette qui, à 3 milliards de dollars (2,35 milliards nets), n’est pas soutenable dans le contexte fortement dégradé que subit le secteur parapétrolier.
Le 12 mai dernier, les dirigeants avaient fait le point sur l’état d’avancement des discussions, mettant en avant leur propre projet également soutenu par DNCA, actionnaire et porteur d’obligations.
Le plan de sauvetage proposé par CGG prévoit la transformation de 2 milliards de dollars de dette en actions, une petite augmentation de capital (75 millions de dollars) et la distribution de bons de souscription d’actions.
Encore 48 heuresL’opération serait douloureuse pour les actionnaires existants qui subiraient une dilution comprise entre 3,9% et 19,4% du capital (selon les degrés de participation à l’augmentation de capital et d’exercices des différents BSA).
Selon un article des Echos en date du 1er juin, CGG a fixé un délai de 48 heures aux différentes parties prenantes pour parvenir à un accord, sans quoi «les négociations se tiendront sous l’égide des tribunaux» indique l’article.
Sur cette nouvelle, l’action CGG a repris un coup. Le 1er juin à 12 heures, elle perdait 5,5%, à 4,68 euros, touchant un nouveau plus bas
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