
Un navire CGG. (© CGG)
Sans surprise, les comptes de CGG se sont effondrés au premier trimestre. Le groupe subit violemment la baisse du prix de l’or noir et la réduction des investissements des pétroliers qu’elle induit. Le chiffre d’affaires du spécialiste de la sismique a fondu de 30%, à 570 millions de dollars et le résultat opérationnel, hors éléments exceptionnels, a été divisé par deux, à 18 millions.
Les comptes sont particulièrement affectés par les difficultés du pôle «acquisition». Son profit est tombé dans le rouge de 19 millions de dollars. La performance de Sercel, la branche équipement, est également décevante. Son bénéfice opérationnel a été divisé par près de trois. La dernière division, GGR, a vu son résultat reculer de «seulement» 23%.
Ces mauvais résultats étaient attendus et nous en retenons des points positifs, plutôt encourageants pour l’avenir. Le directeur général, Jean-Georges Malcor, a répété que son groupe n’aurait pas besoin de lancer une augmentation de capital. Au premier trimestre, le groupe n’a consommé «que» 20 millions de dollars de trésorerie (hors exceptionnel), contre 151 millions un an plus tôt. Pour l’ensemble de l’exercice, les dirigeants prévoient toujours de brûler moins de cash qu’en 2014 (76 millions).
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