
L'activité acquisition de données sismiques souffre. (© CGG)
Le parcours boursier de CGG a été très chahuté ces dernières semaines. Fin août, le titre s’est envolé de 90% en quatre jours avant de se replier de 21% en deux séances.
Des rumeurs, circulant sur Twitter, de rachat par le chinois Sinopec ont mis le feu aux poudres. L’aspect hautement spéculatif d’une action massivement vendue à découvert a fait le reste.
Ces réactions épidermiques illustrent la situation délicate dans laquelle se trouve le spécialiste de la sismique pétrolière depuis l’effondrement du prix de l’or noir.
Le 28 juillet, CGG a révélé des comptes encore en perte. Au premier semestre de l’exercice, son résultat opérationnel est ainsi resté dans le rouge de 3,5 millions de dollars, et sa perte nette s’est creusée à 170 millions en raison d’une charge exceptionnelle de 95 millions de dollars. Une publication d’autant plus inquiétante que la société présente une dette insoutenable
CGG a déjà déployé des efforts importants pour réduire ses coûts et se recentrer sur ses activités les plus résistantes, comme les technologies d’aide à la production de pétrole. Ces actions ont permis d’enrayer la violente contraction des ventes et des résultats.
Mais le rebond du secteur, initialement espéré en 2017 par le directeur général, Jean-Georges Malcor, ne se profile pas. L’endettement du groupe, à 2,3 milliards de dollars,
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