
La survie de CGG dépend du succès de son plan de restructuration. (© CGG)
Le groupe dirigé par Jean-Georges Malcor a révélé des comptes solides pour le deuxième trimestre, compte tenu de la situation difficile dans laquelle se trouve la société.
Ses ventes ont bondi de 20,6% sur un an et de 40% sur trois mois, à 349,8 millions de dollars. L’excédent brut d’exploitation a gagné 15,6%, à 103,8 millions de dollars, et il a été multiplié par quatre par rapport au premier trimestre 2017. Le résultat opérationnel approche de l’équilibre, à -3,5 millions de dollars (-22,4 millions un an plus tôt).
Seule la perte nette se détériore, à -169,7 millions de dollars, en raison d’une charge exceptionnelle de 94,7 millions de dollars due au démarrage du plan de restructuration financière.
Hors cet élément, la performance de ce deuxième trimestre a nettement dépassé les attentes des analystes. Ils prévoyaient un excédent brut d’exploitation inférieur de 28 millions de dollars et une perte opérationnelle plus marquée de 37 millions.
CGG a profité de ventes multiclients (études d’exploration revendues à un ou plusieurs clients) en forte amélioration (+39%). A l’inverse, l’activité de Sercel, le pôle équipement, est décevante et devrait le rester jusqu’à la fin de l’année.
Restructuration en coursEn dépit de bons chiffres trimestriels, les dirigeants ont ainsi laissé inchangé leurs objectifs annuels et attendent
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