(AOF) - Celyad Oncology (+1,67% à 0,24 euro) annonce qu’au 30 juin 2024, sa trésorerie s'élève à 6,2 millions d'euros. La biotech belge spécialiste des thérapies à base de lymphocytes T à récepteur antigénique chimérique (CAR-T) prévoit que ces fonds seront suffisants pour financer ses dépenses d'exploitation et d'investissement estimées jusqu'au troisième trimestre 2025. La perte nette du premier semestre 2024 s'est élevée à 3 millions d'euros, soit 0,07 euro par action, contre une perte nette de 3,7 millions d'euros, soit 0,17 euro par action, pour la même période en 2023.
Celyad estime que la diminution de la perte nette sur un an est principalement due à la diminution des dépenses de R&D et des frais généraux et administratifs en 2024, "partiellement compensée par des montants inférieurs de recettes de subventions provenant d'institutions publiques".
Les dépenses de recherche et développement se sont élevées à 1,5 million d'euros en juin 2024 contre 2,1 millions d'euros au cours de la même période en 2023, soit une diminution de 0,6 million d'euros. Cette réduction est essentiellement due à la décision stratégique de Celyad en 2022 et début 2023 "d'arrêter le développement clinique et de donner la priorité aux programmes de recherche les plus prometteurs".
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L'oncologie, priorité des géants pharmaceutiques
La déconvenue boursière de Sanofi enregistrée fin octobre 2023 souligne le nouveau cap pour le groupe, qui a dorénavant fixé l'oncologie comme priorité numéro 1. Les efforts sur ce segment, où les thérapies avancent le plus vite, impliquent notamment des investissements en R&D qui pèsent sur la rentabilité. Sanofi a donc annoncé une baisse de son bénéfice par action en 2024 et l'abandon de son objectif d'une marge opérationnelle de 32 % en 2025. Merck vient, lui, de dévoiler une nouvelle alliance. Il va verser jusqu'à 22 milliards de dollars au groupe japonais Daiichi Sankyo dans le cadre d'un partenariat sur des traitements expérimentaux contre le cancer. Si certains experts estiment que les États-Unis représentent près de la moitié des dépenses mondiales d'oncologie (médicaments et traitements), soient 196 milliards de dollars en 2022, les dépenses chinoises dans ce domaine ont plus que doublé en cinq ans, passant de 5 à 11,8 milliards de dollars.
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