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CACEIS et RBC finalisent l'acquisition des activités de RBC en Europe et en Malaisie
information fournie par AOF 03/07/2023 à 10:06

(AOF) - CACEIS, filiale du groupe Crédit Agricole et de Santander, et Royal Bank of Canada (RBC) annoncent la finalisation du rachat par CACEIS des activités européennes d'asset servicing de RBC Investor Services et de son centre d'excellence associé situé en Malaisie. L'opération, qui a obtenu les autorisations requises des autorités bancaires et de la concurrence, réunit les activités de deux asset servicers majeurs en Europe.

Grâce à cette opération, CACEIS bénéficie d'une couverture internationale et d'une offre élargies au service de sa clientèle. Couvrant l'ensemble de la chaîne de valeur, CACEIS renforce sa position de leader européen de l'asset servicing.

L'acquisition par CACEIS des activités de la succursale britannique de RBC Investor Services Trust et de RBC Investor Services à Jersey devrait intervenir dans les prochains mois, sous réserve de l'obtention des autorisations réglementaires nécessaires.

Cette opération aura un impact minime sur le ratio des fonds propres Tier 1 (CET1) et sur le bénéfice par action (BPA) de RBC.

Les activités canadiennes de RBC Investor Services ne sont pas incluses dans la transaction.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Points clés

- Véhicule coté du groupe mutualiste du même nom, 1ère banque française et 8ème mondiale ;

- Produit net bancaire de 22,7 Md€, généré par la banque de proximité à 65 %, par les services financiers spécialisés à 12 %, par la banque de grande clientèle à 14 % et par la gestion de l'épargne et les assurances ;

- Modèle d'affaires en 3 points - l’excellence relationnelle en devenant la banque préférée des particuliers, des entrepreneurs et des institutionnels, la responsabilité en proximité pour accompagner la digitalisation et l’engagement sociétal en amplifiant l'engagement mutualiste ;

- Capital détenu à 55,3% par les caisses régionales, d'où une présence forte de leurs représentants au conseil d'administration (10 sur 21 membres) présidé par Dominique Lefebvre, Philippe Brassac étant directeur général ;

- Position financière solide : ratio CET 1 de 11,2 %, ratio de levier de 3,6 % et réserves de liquidités de 467 Md€.

Enjeux

- Nouveau plan « Ambitions 2025 » :

- résultat net supérieur à 6 Md€ et retour sur fonds propres tangibles supérieur à 12 %,

- accélération de la transformation technologique et digitale avec 20 Mds€ de budget à l’IT et au digital dont 1 Md€ à la transformation technologique,

- distribution en numéraire de 50 % du résultat ;

- Stratégie d'innovation, l'un 3 des leviers du modèle d'affaires :

- en interne : 90% des entités du Groupe disposant d’une architecture «data-centric» en 2022, et 300 M€ de gain d’efficacité IT, 100% des collaborateurs IT formés aux nouvelles technologies dans l’Université du Système d’Information et 100% des technologies émergentes testées sur de nouveaux services métiers,

- vers les clients : élargissement de la gamme des applications leaders (Ma banque Pro, Pro&Entreprises LCL, etc…), offre de solutions de caisses digitales et mobiles pour les petits/moyens commerçants, offre monétique européenne pour les grandes enseignes et gamme complète e-commerce ;

- Stratégie environnementale visant la neutralité carbone en 2050 pour l’empreinte propre et les portefeuilles d’investissement et de financement.

Défis

- Intégration de l’italien CreVal et de Lyxor ;

- Impact élevé des provisions et de la hausse du coût du risque sur la zone Ukraine et Russie d’où un recul de 16,1 % du bénéfice net au 1er semestre ;

- Perspectives de marché difficiles pour le 2nd semestre, hors Etats-Unis : forte chute de la croissance et montée de l’inflation en Europe, stagflation dans les pays émergents et hausse des taux directeurs.

- Programmes de rachat d’actions.

Les effets négatifs de la hausse des taux

La remontée des taux provoque normalement une progression des revenus des banques par les crédits octroyés. En Europe, d'après un sondage mené par S&P auprès de 85 établissements bancaires, le secteur s'attend en moyenne à une hausse de 18% de ses revenus nets d'intérêt. Toutefois ce nouveau contexte inflationniste a aussi des effets indésirables, en particulier une hausse des coûts de refinancement. Il s'accompagne également de la crainte d'une nouvelle récession, qui toucherait alors tous les métiers de la banque, allant des prêts à la gestion d'actifs, dont les revenus sont corrélés aux valorisations de marché. Elément rassurant : les banques de la zone euro sont suffisamment solides pour faire face à une dégradation de leur environnement.

Valeurs associées

Euronext Paris +0.26%

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