CAC40: se redresse vers 7.750, W-Street s'ancre dans le vert
information fournie par Cercle Finance 03/06/2025 à 17:05
L'Euro-Stoxx50 (+0,2%) et le DAX40 (+0,5% vers 24.050) avaient montré la voie dès ce midi en retrouvant une allure haussière, c'est Wall Street qui apporte la touche décisive en prenant de la hauteur : le Dow Jones gagne 0,1%, le S&P500 +0,3% et le Nasdaq +0,5%, dans le sillage de Nvidia (+3,2%) et des semi-conducteurs (exactement comme hier soir) de type ARM, Broadcom ou Microchip (gains de +3 à +4%).
Le CAC a donc digéré les nouvelles menaces de Trump de la veille du weekend puis toutes les 'mauvaises nouvelle' des 4 dernières semaines (hausse des taux, krach obligataire au Japon, hostilité de Trump envers l'Europe puis de nouveau la Chine (Donald Trump vient de porter de 25% à 50% les droits de douane sur les importations d'acier et d'aluminium d'où qu'elles proviennent), sans oublier le conflit russo-ukrainien (pourparlers de paix torpillés par Kiev et ses alliés ce weekend), sans pratiquement perdre de terrain.
Après avoir cédé jusqu'à plus de 1% hier, le marché parisien était finalement parvenu à limiter ses pertes dans l'après-midi pour clore la séance sur un recul limité de 0,2% à 7737 points, le scénario semble se répéter aujourd'hui avec une possible clôture dans le vert.
C'est la consolidation à l'horizontal qu'espéraient les 'bulls' après le terme boursier de mai devenu les plus haussier de l'histoire de Wall Street et des marchés européens.
Les pertes initiales de ce mardi se sont réduites après la publication des chiffres mensuels de l'inflation en zone euro, qui vont inciter les investisseurs parier sur une baisse de taux de la BCE jeudi prochain.
La publication des données préliminaires sur les prix à la consommation en zone euro pour le mois de mai est une bonne surprise : le taux d'inflation annuel de la zone euro est estimé à 1,9% en mai 2025, contre 2,2% en avril selon une estimation rapide publiée par Eurostat, l'office statistique de l'Union européenne.
Le taux de chômage corrigé des variations saisonnières de la zone euro était de 6,2% en avril, en baisse par rapport aux 6,3% enregistré en mars, indique également Eurostat.
Les intervenants savent qu'une poursuite du reflux des pressions inflationnistes reste un élément essentiel dans l'évolution de la trajectoire des taux d'intérêt de la Banque centrale européenne (BCE).
Avec la publication, la semaine dernière, d'une nette décélération de l'inflation en Espagne et d'une stabilité des prix en Allemagne, voilà de quoi s'accrocher à la perspective d'une baisse de taux de 25 points de la BCE jeudi.
Il s'agirait ainsi de sa huitième réduction en l'espace d'un an, un assouplissement qui pourrait être amené à se prolonger d'ici à la fin de l'année selon les spécialistes.
'Les récents commentaires laissent entendre que les discussions au sein du conseil des gouverneurs sur de nouvelles mesures de politique monétaire se sont intensifiées', commente Martin Wolburg, économiste senior chez Generali Investments.
'Nous pensons que les risques liés à la guerre commerciale plaideront en faveur d'un nouvel assouplissement', souligne-t-il.
Aux Etats-Unis, les chiffres des commandes à l'industrie - publiées dans l'après-midi - sont reparties à la baisse en avril après avoir aligné quatre mois consécutifs de hausse, a annoncé mardi le Département du Commerce.
Ces commandes ont chuté de 3,7%, essentiellement sous l'effet d'une baisse de 51,5% des commandes de biens aéronautiques, après une hausse révisée de 3,4% le mois précédent, là où les économistes projetaient une baisse de 3,1%.
Les livraisons ont quant à elles baissé de 0,3%, enchaînant un second mois de baisse après leur repli de 0,2% en mars.
Le rapport sur les ouvertures de poste JOLT, un indicateur suivi de près par la Réserve fédérale, démontre que les tensions ne se dissipent que très lentement sur l'emploi américain (les offres d'emploi sont repartie légèrement à la hausse en mai).
Les marchés de taux se repressent un peu après la nette dégradation amorcée la veille : le rendement des Treasuries à dix ans efface 2,5 points de base à 4,4360%, tandis que celui du dix ans allemand recule de -2Pts à 2,5030%, celui de nos OAT de -1,3Pts à 3,130% (soit 67Pts de 'spread').
Sur le marché du pétrole, le brut confirme sa bonne forme du moment, l'affaiblissement du dollar faisant plus que compenser l'annonce d'une nouvelle production de l'Opep+ au mois de juillet.
Le Brent avance de 0,8% à 65,6 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) progresse de 0,7% à 63,3 dollars.
Enfon, l'Euro consolide de -0,4% face au Dollar vers 1,1390.
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