Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Fermer

CAC 40: un 'Super Jeudi' à haut risque entre BCE, résultats et indicateurs
information fournie par Cercle Finance 24/07/2025 à 08:28

(Zonebourse.com) - La Bourse de Paris devrait ouvrir en hausse jeudi, les investisseurs continuant de faire preuve d'optimisme avant une journée particulièrement chargée, entre annonces de la BCE, avalanche de résultats et indicateurs économiques.

Vers 8h15, le contrat 'future' sur l'indice CAC 40 - livraison août - progresse de 125 points à 7986,5 points, laissant entrevoir une poursuite du rebond de la veille (+1,4%) dû à une détente sur le front commercial.

Les intervenants de marché pourraient néanmoins se montrer relativement prudents avant ce 'Super Jeudi' qui s'annonce comme l'une des séances les plus animées de l'été, voire tout bonnement de l'année.

Ils ont déjà pris connaissance ce matin d'une impressionnante vague de résultats d'entreprises avec les comptes de plusieurs poids lourds européens de la cote, dont BNP Paribas, Dassault Systèmes, Nestlé, Roche ou STMicroelectronics.

Du côté des actions américaines, Alphabet - la maison-mère de Google - a dévoilé hier soir des performances trimestrielles solides, marquées à la fois par des revenus publicitaires meilleurs que prévu et une accélération de ses activités dans le 'cloud'.

Le titre progressait de 2,4% dans les transactions électroniques dans le sillage de cette publication.

IBM et Tesla ont en revanche déçu, ce qui leur valait de céder du terrain dans les échanges d'après-Bourse.

En plus d'avoir à digérer de nombreux résultats, les investisseurs vont devoir surveiller de près les annonces de la Banque centrale européenne (BCE), attendues à 14h15.

Après neuf baisses de taux en moins de deux ans, le marché s'attend à ce que l'institution de Francfort laisse inchangé le loyer de l'argent.

Mais les investisseurs seront surtout à l'affût de signes permettant d'anticiper le calendrier de ses prochaines baisses des taux, avec l'espoir qu'elles se montent au nombre de deux d'ici à la fin de l'année.

'Après cette réunion, la BCE devrait tenir compte de la mauvaise situation économique, avec une croissance proche de zéro, et du risque de baisse de l'inflation lié aux exportations asiatiques, à la hausse des droits de douane américains et au renforcement de l'euro', souligne Patrick Barbe, chez Neuberger Berman.

'Par conséquent, nous pensons que la BCE attendra ses prochaines prévisions économiques en septembre pour abaisser à nouveau son taux directeur', prophétise ce spécialiste de la gestion obligataire.

Parmi les principaux indicateurs macroéconomiques du jour figurent les indices PMI mesurant la santé du secteur privé en Europe, qui devraient montrer une légère croissance de l'activité au mois de juillet.

Après des indicateurs économiques peu encourageants au deuxième trimestre, le secteur industriel européen a montré quelques signes surprenants de vitalité dernièrement, la bonne tenue récente des indices allemands Ifo et ZEW laissant espérer de bonnes surprises.

Autre événement de cette journée très chargée, les chiffres hebdomadaires des inscriptions au chômage aux Etats-Unis seront suivis avec attention à un peu plus d'une semaine de la parution du rapport mensuel sur l'emploi américain.

A Wall Street, les 'futures' signalent pour l'instant une ouverture mitigée des principaux indices new-yorkais suite aux résultats contrastés publiés hier soir par les grands groupes technologiques américains.

Hier soir, la Bourse de New York avait salué dans l'allégresse - et par un nouveau record pour le S&P 500 - l'accord commercial conclu par le président Donald Trump avec le Japon.

Bon nombre d'observateurs soulignent toutefois que Tokyo a dû accepter, avec des droits de douane de 15%, des conditions particulièrement contraignantes ressemblant à une forme de 'capitulation'.

'Attention, car si les tarifs douaniers commencent à peser sur l'emploi, la consommation, l'industrie européenne ou l'inflation, les marchés d'actions vont vite redescendre sur terre', avertissent les équipes de Danske Bank.

'Il faut le dire clairement: un tarif douanier de 15 %, c'est un niveau énorme et le choc risque d'être brutal', poursuit la banque danoise.

'Cela dit, nos modèles ne prédisent pas de faiblesse macroéconomique à un horizon de trois à six mois et il est selon nous encore trop tôt pour passer à des prises de bénéfices', conclut l'établissement scandinave.

0 commentaire

Signaler le commentaire

Fermer

A lire aussi

Mes listes

Cette liste ne contient aucune valeur.
Chargement...