(AOF) - Accor et Alstom s'apprêtent à finir l'année en tant que plus fortes hausses du CAC 40 et du SBF 120 en affichant des progressions respectives de plus de 34% et 90%. STMicroelectronics et Casino pointent, eux, en queue de leur indice respectif, enregistrant des replis de plus de 48% et 98%. Le groupe hôtelier a dominé CAC 40, indice qu'il a intégré le 18 mars, en remplacement d'Alstom. Accor a bénéficié d’une dynamique opérationnelle favorable, relevant son objectif de revenu par chambre disponible (indicateur clé du secteur) annuel en juillet. Ce dernier devrait progresser de 4% et 5%.
La société a ensuite rehaussé en octobre sa prévision d'excédent brut d'exploitation entre 1,10 et 1,125 milliard d'euros.
Gagnant près de 90%, l'action Alstom affiche la meilleure performance du SBF 120 depuis le 1er janvier 2024. Le spécialiste du ferroviaire a réussi son come-back boursier après avoir été expulsé du CAC 40 en mars dernier. Il avait enregistré la plus forte baisse de cet indice en 2023 (- 45%) en raison notamment d'un important avertissement sur cash-flow libre. Cette année, Alstom a achevé son plan de désendettement et enregistré de bonnes performances au premier semestre, clos fin septembre, de l'exercice 2024/25.
Les flops de 2024
Casino (-98,62%) est le cancre de l'année 2024 au sein de l'indice SBF 120, talonné par le groupe informatique Atos (-96,27%). Le distributeur vit ses dernières séances au sein de l'indice qu'il quittera à compter du 23 décembre après l'avoir réintégré en juin dernier à la faveur de sa restructuration très dilutive orchestrée par le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky. Casino a présenté en novembre son nouveau plan stratégique "Renouveau 2028" et entend se recentrer autour de ses enseignes de proximité pour viser l'équilibre en 2026 en termes de cash-flow libre avant frais financiers et dividendes.
Lanterne rouge du CAC (Hors Vivendi, qui sort de l'indice le 23 décembre), STMicroelectronics a lancé 3 avertissements depuis le 1er janvier et a décalé de 3 ans à 2030 sa cible de 20 milliards de revenus, fin novembre. Cette année, le fabricant de semi-conducteurs a été principalement pénalisé par une demande plus faible que prévu pour ses produits destinés aux secteurs automobile et industriel. Le groupe franco-italien est par ailleurs plus pessimiste sur son activité à plus long terme en raison notamment d'un marché cible moins dynamique que prévu et d'une croissance des véhicules électriques plus faible qu'attendu.
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