Les mesures exceptionnelles prises par les autorités ne suffisent pas à rassurer les investisseurs. (© CDC / Dr Fred Murphy)
La panique boursière ne sera surmontée qu’une fois le pic de la pandémie passée. L'indice parisien pourrait continuer à souffrir d'ici là mais des achats dans la zone des 3.600 points pourraient se révéler payants. Explications.
Inévitable asphyxieComme avant eux les Chinois, les Japonais, les Italiens, c’est au tour des Français, Espagnols, Belges, et sans doute bientôt de tous les Européens, de vivre un bouleversement aussi inédit que profond de leur vie quotidienne. Quel choc ! Écoles fermées, limitations des déplacements, commerces en berne…
Aucune activité ou presque n’est épargnée par cette mise à l’arrêt décidée par les gouvernements, afin d’éviter un niveau de contagion qui conduirait à une saturation du système hospitalier.
L’inévitable asphyxie de l’économie est un défi titanesque pour les États, qui tentent d’éviter qu’un choc temporaire (mais pour combien de temps ?) ne produise des dégâts permanents avec dans l’intervalle des faillites et des licenciements.
Les trésoreries des entreprises se tendent, de façon dramatique dans de nombreux secteurs où la demande s’effondre (commerce, transports, hôtellerie…) et où l’offre est empêchée par des problèmes d’approvisionnement, d’absentéisme des salariés, etc. Certaines auront du mal à honorer leurs échéances de dette.
Soutiens considérablesLe monde plonge tout droit vers une récession dont l’ampleur et la durée sont inchiffrables à ce stade – l’évolution sanitaire aux États-Unis constituant une inconnue majeure. Dans ce climat hautement anxiogène, où les investisseurs sont dans l’incapacité
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