Le CAC 40 n'a pas tout à fait retrouvé son niveau d'avant crise, il y a pile un an. (© G. Vellut)
Si l’indice parisien ne perd plus que 4,4% depuis le début du krach provoqué par la pandémie, ses membres ont été très diversement touchés, avec des secteurs d’activité épargnés et d’autres sinistrés. Tour d’horizon de nos principales convictions, à l’achat et à la vente, parmi les valeurs du CAC 40.
C’était il y a un an quasi jour pour jour.
Le lundi 24 février 2020, l’OMS appelait à se préparer à «une éventuelle pandémie» et le monde entier prenait conscience de l’implacable circulation du virus hors de Chine, en Corée du Sud, en Iran et en Italie notamment.
Ce jour a marqué «le» point de bascule sur les marchés. Le CAC 40 a clôturé en baisse de 3,9%, première séance de panique d’une série qui mènera l’indice parisien, trois semaines plus tard, jusqu’à un plus bas de 3632,1 points en séance le 16 mars (-40,6% depuis le plus haut de février).
On connaît la suite : ce krach éclair, le plus rapide de l’histoire boursière, a été suivi d’un rebond tout aussi inédit (+43% entre mi-mars et début juin).
À l’heure du bilan de ce triste anniversaire, les dégâts boursiers sont à relativiser. Le marché parisien n’a reculé que de 4,4% depuis la clôture du 21 février 2020.
Les actions, dopées aux taux historiquement bas des banques centrales, ont plutôt bien résisté à la crise économique historique provoquée par les contraintes sanitaires. Qu’on en juge : en 2020, le PIB de la France a chuté de 8,3% et les profits du CAC 40 (bénéfices nets par action estimés par le consensus Factset) de 41,2%.
Une reprise en forme de KMais les trajectoires ont été contrastées à l’extrême parmi les valeurs phares, à l’image d’une
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