La Commission n'a pas donné un blanc-seing à la France, pas plus qu'à l'Italie. C'est en substance ce qu'a précisé le commissaire aux Affaires économiques par intérim, Jyrki Katainen, mercredi à Bruxelles. Lors d'un point presse, le Finlandais a expliqué que le gendarme budgétaire européen n'avait pas identifié, à ce stade, de manquement sérieux à ses obligations dans le projet budgétaire soumis par les dix-huit pays de la zone euro le 15 octobre. "Les États membres ont répondu de façon constructive à nos demandes, certains ont même révisé le projet", a-t-il expliqué dans une allusion claire à la France et à l'Italie. Michel Sapin, le ministre français des Finances, a trouvé en urgence 3,6 milliards pour éviter que la commission ne demande une humiliante modification. "Cela montre que notre gouvernance économique est efficace", s'est félicité Jyrki Katainen.
Mais celui qui doit bientôt être remplacé par Pierre Moscovici a été très clair, la décision de la Commission annoncée mardi "ne signifie pas que tous les projets de budget se révéleront conformes avec les exigences du pacte de stabilité et de croissance. Nous ne préjugeons pas du résultat final. Nous le saurons dès que nous aurons rendu notre avis détaillé dans les prochaines semaines. Cet avis détaillé sera fondé sur les prévisions macroéconomiques d'automne".
Vers une nouvelle étape dans la procédure de déficit excessif ?
La commission va en fait...
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