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British American Tobacco dévoile une dépréciation de 25 milliards de livres
information fournie par AOF 06/12/2023 à 10:52

(AOF) - British American Tobacco (BAT) a annoncé qu’il allait enregistrer une charge pour dépréciation, sans impact sur la trésorerie de 25 milliards de livres. En Bourse, l’action du producteur de tabac chute de 7,6% à 2298 pence et ferme la marche de l’indice FTSE 100. British American Tobacco a déprécié la valeur de certaines marques de cigarettes américaines. Il est notamment propriétaire des marques Camel, Lucky Strike, Dunhill…

Ses activités traditionnelles dans le tabac sont pénalisées par des réglementations toujours plus strictes et une prise de conscience croissante de leur impact négatif sur la santé. BAT a également mis en cause un contexte macroéconomique difficile aux Etats-Unis pour ces produits.

"Nous évaluons maintenant leur valeur comptable et leur durée de vie économique utile sur une période estimée à 30 ans", a précisé le Directeur général, Tadeu Marroco. Il a ajouté que BAT "commencera à amortir la valeur restante de ses marques américaines de combustibles à partir de janvier 2024".

British American Tobacco a également prévenu que la croissance organique de ses revenus en 2023 devrait désormais se situer dans le bas de la fourchette de ses prévisions de 3 à 5 % à taux constants. La société a en revanche confirmé son objectif d'un bénéfice par action ajusté en croissance d'environ 5%.

L'année prochaine, les revenus et le résultat opérationnel ajusté devraient croître entre 0% et 5% sur une base organique.

BAT souhaite que 50% de ses revenus proviennent de produits non combustibles (vapotage, tabac à chauffer…) d'ici 2035. "Nous prévoyons maintenant que les Nouvelles Catégories atteindront globalement le seuil de rentabilité en 2023, soit deux ans plus tôt que notre objectif initial", a précisé le Directeur général. Elles seront rentables en 2024.

AOF - EN SAVOIR PLUS

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Des prix de l'énergie qui flambent et un appel à l'aide

Dans le passé, l'énergie représentait un coût fixe de 3% du chiffre d'affaires. Cette année, ce pourcentage grimpe à 5% voire à 7% pour les TPE-PME, selon l'Ania (Association nationale des industries alimentaires. Les professionnels sont très inquiets car jusqu'à fin 2022 ils bénéficient généralement de couvertures pour amortir ces augmentations. Or elles ne sont pas reconduites pour 2023 et après. Par conséquent, 25 des principales organisations interprofessionnelles (Intercéréales, Inaporc, Semae, etc.) appellent l'Etat au secours face à l'érosion de leurs marges et de leur capacité d'investissement.

L'Etat a proposé plusieurs dispositifs, dont un " amortisseur électricité ", qui sont jugés insuffisants. Les organisations déplorent également l'échec des négociations européennes pour aboutir à un bouclier tarifaire permettant d'éviter les distorsions de concurrence. L'agriculture et l'agroalimentaire demandent un prix plafond maximum à 180 €/MWh alors que de nombreuses entreprises achètent à des prix supérieurs à 500€/MWh sur le marché français.

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