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Brexit-Londres et Bruxelles doivent décider de rompre ou poursuivre
information fournie par Reuters 13/12/2020 à 11:02

par Costas Pitas et John Chalmers

LONDRES/BRUXELLES, 13 décembre (Reuters) - La Grande-Bretagne et l'Union européenne atteignent ce dimanche la date butoir qu'elles se sont fixée pour prendre une décision sur leurs futures relations, la perspective d'une absence d'accord semblant désormais la plus probable à moins de trois semaines de leur divorce effectif.

Les négociateurs des deux camps ont officiellement jusqu'à minuit pour parvenir à un compromis qui leur échappe depuis des mois mais, à mesure qu'elle se rapproche, cette échéance paraît de moins en moins ferme, comme la plupart de celles qui ont émaillé ce feuilleton du Brexit depuis le référendum de juin 2016 ayant abouti à la sortie de la Grande-Bretagne de l'UE en janvier dernier.

Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, ont tous deux déclaré vendredi qu'un "no-deal" était désormais l'issue la plus probable, avec les risques de désordre économique associés à une rupture brutale le 1er janvier à l'issue de la période de transition ayant suivi le Brexit.

Les négociateurs se sont de nouveau rencontrés samedi soir à Bruxelles et, selon une source gouvernementale britannique, ils devaient prolonger leurs discussions durant la nuit. Les pourparlers restent très difficiles et, "dans l'état actuel des choses, l'offre de l'UE reste inacceptable", a dit cette source.

"Le Premier ministre ne ménage aucun effort dans ce processus, mais il est absolument clair: l'accord doit être juste et respecter la position fondamentale selon laquelle le Royaume-Uni sera une nation souveraine dans trois semaines", a-t-elle ajouté.

Boris Johnson et Ursula von der Leyen devraient se contacter dans la journée pour décider soit d'abandonner les négociations, soit de leur donner encore une dernière chance. D'après la presse britannique, les deux dirigeants vont se parler en milieu de journée.

Le ministre britannique des Affaires étrangères, Dominic Raab, a déclaré dans la matinée qu'il restait "beaucoup de chemin à parcourir" avant de parvenir à un accord et il n'a pas exclu que les discussions se poursuivent au-delà de dimanche soir.

Les négociations butent depuis des semaines sur trois thèmes essentiels: la pêche, les règles d'une concurrence équitable et les mécanismes de règlement des litiges, les deux premiers points semblant être les plus épineux.

Le ministère britannique de la Défense a annoncé que quatre navires patrouilleurs seraient prêts dès le 1er janvier à protéger les zones de pêche britanniques en cas de "no-deal".

Une absence d'accord pourrait perturber les chaînes d'approvisionnement en Grande-Bretagne et provoquer une congestion des ports britanniques en raison du rétablissement de procédures douanières plus strictes.

(version française Bertrand Boucey)

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