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Brexit: Le délai pour une extension de la période de transition est passé, dit Gove
information fournie par Reuters 12/06/2020 à 15:18

(Actualisé avec commissaire européen)

LONDRES, 12 juin (Reuters) - La Grande-Bretagne ne prolongera pas la période de transition accompagnant son divorce avec l'Union européenne au-delà de la fin de l'année, a déclaré vendredi le ministre du Bureau du cabinet britannique, Michael Gove, ajoutant que les délais étaient de toute façon dépassés.

"J'ai formellement confirmé que le Royaume-Uni ne prolongera pas la période de transition et le délai pour une extension est passé. Le 1er janvier 2021, nous reprendrons le contrôle et nous récupérerons notre indépendance politique et économique", a-t-il écrit sur Twitter après un entretien avec le vice-président de la Commission européenne, Maros Sefcovic.

Le Royaume-Uni a officiellement quitté l'UE le 31 janvier dernier mais reste soumis aux règles communautaires pendant cette transition qui court jusqu'à la fin de l'année, le temps que les deux parties s'entendent sur leur relation future et évitent le "saut dans le vide" d'un Brexit brutal.

Les négociations engagées sur cet avenir piétinent.

Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, doit s'entretenir lundi avec Charles Michel, le président du Conseil européen, et Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, pour tenter de relancer le processus. Davide Sassoli, le président du Parlement européen, sera également de la partie.

A Bruxelles, le commissaire Sefcovic s'est dit rassuré sur la volonté de Londres d'accélérer les négociations des futures relations entre les deux parties, mais a prévenu que la "fenêtre de tir" se refermait rapidement.

"Nous devons passer du stade des aspirations au stade opérationnel, et vite", a-t-il déclaré.

Le refus catégorique de Londres de prolonger la période de transition risque de provoquer, au 1er janvier 2021, le "Brexit dur" que redoutent les milieux économiques et les milieux d'affaires.

Car les deux divorcés restent sur des positions très éloignées sur des questions aussi centrales que les garanties assurant des règles du jeu et une concurrence équitables ou bien encore les droits de pêche.

La semaine dernière, le quatrième cycle de discussions entre les équipes de Michel Barnier, négociateur en chef des Européens, et de David Frost, son homologue britannique, n'a pas permis d'avancées majeures.

Maros Sefcovic, dont le portefeuille couvre les relations inter-institutionnelles, a dit espérer que la rencontre prévue lundi entre Boris Johnson, Ursula von der Leyen, Charles Michel et Davide Sassoli aboutirait à un "nouvel élan du côté britannique".

"Je pense que l'ensemble des opérations dont nous avons discuté aujourd'hui nous dégagerons un espace politique suffisant pour enregistrer des développements positifs dans le courant de l'été, parce que nous savons que l'automne est tout près et que le 1er janvier n'est pas loin", a-t-il dit.

(Sarah Young avec Jan Strupczewski à Bruxelles version française Henri-Pierre André, édité par Gwénaëlle Barzic)

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