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Brexit-L'Irlande dénonce les propos de Johnson "qui ne sont d'aucune aide"
information fournie par Reuters 26/07/2019 à 16:49

    BELFAST, 26 juillet (Reuters) - L'Irlande a dénoncé vendredi
les propos sur le Brexit du nouveau Premier ministre britannique
Boris Johnson, qui "ne sont vraiment d'aucune aide" et semblent
mettre le Royaume-Uni sur la voie d'un choc frontal avec l'Union
européenne.
    Dès son arrivée à Downing Street mercredi, Boris Johnson a
annoncé qu'il voulait conclure un nouvel accord de sortie avec
les Européens et que si Bruxelles y est opposé, le Royaume-Uni
quittera l'UE le 31 octobre sans aucun accord. 
    Jeudi, dans son discours inaugural devant la Chambre des
communes, il a demandé la disparition pure et simple de la
"clause de sauvegarde" ("backstop") destinée à empêcher le
rétablissement d'une frontière physique entre l'Irlande du Nord
et la République d'Irlande.
    Le négociateur en chef de l'UE sur le Brexit, Michel
Barnier, a jugé cette demande totalement inacceptable.
    Le ministre irlandais des Affaires étrangères Simon Coveney
a estimé vendredi que les propos de Johnson n'étaient "vraiment
d'aucune aide". En adoptant une telle approche, a-t-il ajouté,
le Premier ministre britannique sera incapable de conclure un
accord avec l'UE.
    "Il semble avoir pris délibérément la décision de lancer la
Grande-Bretagne sur la voie d'un choc frontal avec l'Union
européenne et avec l'Irlande", a poursuivi Simon Coveney qui
venait de rencontrer à Belfast Julian Smith, ministre
britannique chargé de l'Irlande du Nord.
    La chancelière allemande Angela Merkel a eu vendredi un
entretien téléphonique avec Boris Johnson, qui a accepté une
invitation à se rendre à Berlin.  
    "Mon message au nouveau Premier ministre britannique est
clair: 'Boris, la campagne électorale est terminée. Calmez-vous.
Il faut rester correct les uns envers les autres", a déclaré à
la chaîne ZDF le ministre allemand des Affaires européennes,
Michael Roth.
    "De nouvelles provocations ne nous aident en rien. Au lieu
de cela, il faut le dialogue, ce que l'on doit pouvoir attendre
du dirigeant d'une nation amie qui est toujours membre de
l'Union européenne", a-t-il ajouté.
    A Paris,  un source à l'Elysée a déclaré qu'Emmanuel Macron
et Boris Johnson s'entretiendraient du Brexit dans les
prochaines semaines, "dans le respect des exigences de l'Union
européenne".  

 (Ian Graham, avec David Milliken, Alistair Smout, Costas Pitas
à Londres, Paul Carrel, Tassilo Hummel et Riham Alkousaa à
Berlin, Marine Pennetier à Paris; Guy Kerivel pour le service
français)
 

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