
L’avenir économique et boursier du monde émergent reste lié à la sortie de la crise sanitaire et à l’évolution des relations commerciales internationales après l’élection de Joe Biden. (© Palacio do planalto)
Le rattrapage boursier s’est enclenché pour la Chine. Mais les économies restent très fragilisées par la crise sanitaire. La maîtrise de la pandémie peut permettre une extension de la hausse aux autres marchés émergents.
Le rebond boursier des pays émergents s’est confirmé en Chine, et dans une moindre mesure en Inde, au terme d’une année 2020 très heurtée.
L’indice MSCI Emerging Markets, qui regroupe 1.392 actions cotées dans 26 pays, progresse de 3,4% au 20 novembre depuis le début de l’année, après un gain de 19% en 2019 et un recul de 14,6% en 2018.
Moteur chinoisSur la même période, le CAC 40 a cédé 8% et l’Euro Stoxx 50 a reculé de 7,4%. Le S&P 500 a gagné 11%, le Nasdaq Composite 32% et le MSCI World 8%. Pris dans leur ensemble, les émergents ont donc fait moins bien que les Bourses américaines, mais bien mieux que les marchés européens.
Les situations individuelles sont toutefois très contrastées. Ce sont les valeurs technologiques qui habillent la hausse de certains indices chinois.
Une surperformance à l’image de celle du Nasdaq à New York. Si les actions sud-coréennes (12% du MSCI Emerging) ont contribué aux gains, avec un indice Kospi en hausse de 15,7% sur la période, les actions brésiliennes ou russes n’ont guère brillé.
La faiblesse du dollar en soutien«Ce qui est bon en 2020 ne le sera pas forcément en 2021», précise Bruno Vanier, président de Gemway Assets. Cette année, les grandes valeurs technologiques chinoises ont porté le marché.
En prenant des plus-values partielles sur des lignes comme Alibaba ou
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